Aerth
Nombre de messages : 5 Age : 29
| Sujet: Re: Les 1000 messages Ven 5 Déc - 1:03 | |
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Doucement elle s'allonge sur sa couche de liseron
Son coeur priant pour chaque âme qu'elle voit
Passer entre ses mains rouges et blanches
Elle lève la tête, fixant les étoiles brûlant
Dans la soie noire de la nuit
Qui danse au dessus de son corps blafard
Insondable et indécis comme la surface d'un lac
Ses chairs lentement s'entrouvrent,
Exhalant ses odeurs de morte venaison
Et un soupir s'échappe de ses plaies
Son souffle froid gèle les herbes qui l'entourent
Et celui de son corps glace jusqu'à l'atmosphère
Sa carnation délicate est salie de taches noires et putrides
Et ses yeux fiévreux se referment sur ses cauchemars
Elle se laisse bercer par la musique des cîmes
Rêvant d'un repos éternel où nulle mission obscure
Ne viendrait troubler son paisible songe
Mais il faut qu'elle surveille, comme tout mort
Les vivants qui sans interruption
Se succèdent entre ses doigts recroquevillés
Regrettant encore et encore les couleurs de la vie
Fades, pâles, sans âme et sans vigueur,
Mais présentes et imposantes,
Elles enchantent et enchainent les prières de la douce Léthé.
923 Qui c'est l'auteur, Alric ? * On ma menacer si j'le faisait pas*
Dernière édition par Aerth le Sam 6 Déc - 22:53, édité 1 fois | |
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Ceryn Amna 'Cecilya'
Nombre de messages : 270 Age : 31 Localisation : Vous la voyez ? C'est le petit machin en train d'espionner Artemis --
| Sujet: Re: Les 1000 messages Sam 6 Déc - 2:02 | |
| Je ne t'ai pas menacé, voyons. Juste gentiment conseillé de le faire...mais on ne peut me résister Allez, juste pour faire chier une certaine personne qui ne pourra jamais m'arracher les dents car Elena me protège, un autre (met-lui la tenue de danseuse de ventre de force !). (De toute façon, je l'ai passé à je ne sais combien de persones par msn, celui-là...) Souvenirs lointains;Fleurs fanées, boutons desséchés,Odeurs de roses anciennes,Pétales éparpillés sur les étagères de ma mémoire,Secrets infâmes, choses précieuses.Dans le tiroir de mes sentiments,Gît un objet, seul, au milieuDe la dentelle qui le tapisse.Celui de mes désirs et de mes enviesEst occupé par le plus irrépressible,Caché comme un petit animal fébrile. Soupirs vains;Espoirs déçus, désillusions cruellesS'entremèlent dans mon armoire.Des marasmes noirâtres m'enlacent suavementEn une tendre étreinte étonnante et ténébreuse.Sourires carnassiers, rocailleux rires m'enchainentEt sucent impitoyablement mes forces, me ballottantAu gré des marées de mon âme asséchée.Doucement je rêvasse et revis maints moment passés et futursJe me cache, regrettant l'absence amère d'un rocQui me protégerait de mes intempéries. Là encore, un nègre. Si on la laissait seule à la surface une seconde, nous serions déjà virés de l'école avec un supplément Plus de vie sociale. 922 (Aerth, ton nombre, c'est 923) | |
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