Trafic d'armes en RDC

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(HJ: Très inspiré de Lord of war ça ^^"
Et savait pas vraiment où le poster... >.<)

Le bateau file en direction de la côte de la République Démocratique du Congo. Huit-cent kalachnikovs à destination de l'Interahamwe. Un mouvement armée installé en RDC... et qui veut des armes.
"On" a décidé que je devais superviser toute l'opération, donc me voilà en plein océan atlantique, prêt à traverser tout ce pays jusqu'à sa frontière Est...
Mon téléphone sonne. Liaison satelitte oblige, on capte partout...

Comment ? Un agent d'Interpol nous attend au port ? Mardok Horton tu dis ? Connais pas...
On n'a pas assez de fioul pour accoster ailleurs. Hum... Merci pour l'information Ivan.

Je raccroche. Changer le nom du bateau ? Non: pas assez de temps. Et si on s'arrête en pleine mer, il risque de venir à nous...
Les kalachnikovs sont réputées pour ne jamais pouvoir s'enrayer et supportent très bien l'eau. En plus, les caisses sont étanches, alors ...

Arrêtez les machines ! Igor, Dimitri, vous allez me percer la coque dans les cales 6 et 7.
Il faut que ça ait l'air d'un accident. On fera tourner les pompes, mais comme on a plus beaucoup de fioul, ce sera le minimum, d'accord ? Les soutes doivent être inondées aux deux-tiers.

Juste assez pour éviter que le bateau ne coule avant qu'on n'arrive au port... Trop pour permettre de toucher le fond... Exactement ce qu'il faut pour court-circuiter l'éclairage des cales...
En plus, si jamais quelqu'un allait là-dedans... Il pourrait être bloqué par le phénomène d'aspiration des pompes... Ce serait dommage, n'est-ce pas ?
Le bateau s'enfonce sous mes pieds et le bruit des pompes qui démarre sonne comme une douce mélodie à mes oreilles...
D'ailleurs, alors que Dimitri et Igor ressortent des cales, je vois une vedette du port qui arrive... Ne serait-ce pas le bonhomme d'Interpol ?

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Enfin... Enfin une chance de coincer ce Piotr Britva. Il est bien connu de nos service même si on n'a jamais pu prouver qoui que ce soit. Et dire que c'est moi que le patron ait choisi pour inspecter son navire. Et oui, même en étant le plus discret possible, tout se sait chez nous. Me voilà donc à bord d'une vesette des gardes côtes en compagnie de charmants monsieurs des services secrets. Bon d'accord, ils ne sont pas super bavards mais ils ont l'air sympa.
Enfin, si on enlève le fait que ce soit tous des vétérans d'une certaine guerre dont je ne rappelle plus le nom et qu'il arbore tous de nombreuses cicatrices.

-Bon les gars on arrive. Vous êtes prêt ? Parce que Piotr c'est pas un petit rigolo.

...Silence de mort...

-Ok... Bon ben bonne chance.

On aborde le bateau où se trouve Mister Britva. Oulà... Ca à l'air de prendre l'eau tout ça. Bof, après tout c'est pas mon problème.

-Bonjour monsieur Britva. Je me présente, Mardok Horton de chez Interpol. Pouvez-vous montez dans mon bateau afin que je vous pose quelques questions. Sans vos hommes bien sûr...

D'un signe de tête j'indique à mes hommes de monter à bord de l'autre embarcation et de faire ce pour quoi ils était là. C'est à dire ne laisser aucune trace. Tiens en parlant de traces j'allais oublier mon "cher" pilote de navire. Je sors rapidement mon 9 mm et me retourne en même temps. Le pilote n'a pas le temps de comprendre ce qui vient de se passer, il vient de mourrir d'une balle entre les deux yeux.

-Où en étions nous ?

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Je sais déjà qui vous êtes, monsieur Horton. Votre réputation vous précède semble-t-il... A moins que vos services ne soient particulièrement sujets aux fuites...

Un vrai cow-boy celui-là... Plus amusant qu'autre chose.

Dois-je vous rappeler qu'à moins de posséder un mandat, vous n'êtes aucunement autorisé à monter à bord de mon navire ? Je vous serais donc reconnaissant de respecter les formalités d'usages et de recommencer entièrement votre cirque... En me montrant le mandat en question avant de monter...

Franchement... Pour qui me prend-t-il ? On croirait rêver... Ces américains, tous les mêmes...

Dans le cas contraire, je serais contraint d'en référer à vos supérieurs, et cela pourrait avoir certaines conséquences regrettables...

Aucune menaces dans la voix... Un ton calme, détaché mais, comme d'habitude, sec et n'appelant aucune réponse.

Enfin, je vous rappelle qu'en l'absence de preuves, vous n'êtes aucunement autorisé à m'emmener où que ce soit pour quelqu'interrogatoire que ce soit, à moins qu'il n'y ait une quelconque preuve pouvant m'accuser d'une manière ou d'une autre...

Enfin, si... En se basant sur des soupçons, fondés ou non, il peut me mettre en garde à vue vingt-quatre heures, certes... Mais bon... Le ronronnement s'arrête... La salle des machines à pris l'eau. Ca, ce n'était pas prévu... Si le moteur est en panne, les pompes s'arrêtent. Si les pompes s'arrêtent, le bateau coule...
Si le navire coule alors que je suis à bord, je vais devoir nager jusqu'à la rive et donc me racheter un nouveau costume.
Pas donné un costume sur-mesure...

Néanmoins, je suis heureux de vous dire que je me trouve actuellement dans une humeur généreuse et pleine de bonté, acceptant donc de vous suivre...

J'enjambe l'espace entre les deux navres.
Mais seul, ce serait presque suicidaire.
De plus, le code maritime oblige à porter secours aux personnes en danger...

Cependant, au regard de la loi, je pense que vous n'avez pas le droit de laisser mourir le reste de l'équipage. Vos supérieurs vous le confirmerons... Je vous saurais donc gré de bien vouloir accueillir mes camarades à votre bord. Merci bien.

Je fais un signe de la main à Igor, Dimitri et aux autres, qui montent à bord du navir de mister Interpol.
Ah ces américains... tellement coincés de tous les côtés par leurs lois, leur morale et toutes ces idioties... Les pauvres...

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Et ben ce gars là c'est vraiment un gros lourd. Il connaît toutes les lois alors que moi, j'en connais même pas la moitié. Bon c'est vrai que j'ai pas passé cet examen pour entrer à Interpol (mon petit papa chéri m'a un peu pistonné). Le voilà qui me demande un mandat... Oups, j'avais pas pensé à ça. Peux pas penser à tout non plus.

-Un mandat... Un mandat... Ben j'en ai pas. Désolé

Et maintenant il monte dans mon bateau alors que deux secondes avant il voulait pas. Ah, ces russes... Hein quoi ? Avec son équipage ? Ah, ça c'était pas prévu. Je fait signe à mes "monstres" de remonter dans la vedette.

-Bon, je vous ramène au port ? Mais sachez juste que là-bas se trouve euh... Attendez... Marco ! Y'a combien de flics au port ?

-Une trentaine.

-Ok. Donc une trentaine de policiers vous attendent sur le quai. Donc soit vous ne dites rien et vous regagnez le port à la nage ou alors vous me donnez des renseignements utiles et je vous dépose au port en ne vous faisant aucun ennuie.

Bon c'est vrai que le chef à dit de le coffrer mais ce type est vachement bizarre et j'ai pas confiance. Et puis j'ai pas que ça à faire moi...

Des renseignements dites-vous ? Mais... je ne suis qu'un simple sous-Commandant de bord, vous savez...

Il sait parler ce Horton... Et il a des arguments de poids. Bon, vu comme ça... Et après tout, ça ne vaudra légalement rien...

Si vous voulez attraper un gros poisson, je vous recommande d'aller dans les îles Kouriles... Vous pourriez y découvrir bien des choses qui vous intéresseraient...

De la neige... des otaries... Et l'armée russe. Y'a un officier là-bas qui fait du trafic avec les Japonais. Il vend des armes russes aux Yakuzas et autres gansters japonais. D'une pierre deux coups comme ils disent chez les Occidentaux. Un concurrent en moins et des clients en plus.

Le commandant de la garnison locale est sous le coup d'un mandat d'arrêt international pour son implication dans la guerre du Viêt-Nam et en Corée, où il a dirigé des corps d'armée un peu... spéciaux. Maintenant, "on" l'a caché au placard. Vous feriez un beau coup pour votre carrière...

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-Les îles Kouriles ? Ok je note. Mais dommage pour vous, aujourd'hui je suis de mauvaise humeur. Donc vous et vos amis allez renter à la nage !

Il ne croyait tout de même pas que j'allais le ramener au port. Et son histoire de personne en danger je m'en fiche, je suis intouchable. Sur ce je pousse violement Piotr qui se retrouve dans l'eau, complètement trempé. Mes hommes ne mettent pas longtemps à en faire autant avec Igor, Dimitri et tous les autres avec des nom bizrres.

-A la prochaine Piotr. Et ne t'inquiète pas, si tu as dit vrai, je n'oublierais pas de leur dire quui m'a donné cette info.

Je met la manette des gaz à fond et la vedette part rapidement en direction du port, laissant les russes barboter dans l'eau d'une couleur douteuse.

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