Ce qu'on appelle une rencontre inattendue.

Une nouvelle journée ennuyante à en mourir de terminée. Parfois, elle se disait que cela aurait mieux valu que de supporter chaque jour cette version personnelle de l'enfer. De qui parlons-nous ? Mais de Cecily, bien sûr !!!
Passons.

Bien sûr, beaucoup d'adolescents avaient la même vision de l'enfer qu'elle, néanmoins, il faut reconnaitre à sa décharge que tout ce que pouvaient essayer d'enseigner tant bien que mal ces idiots qui osaient se nommer "professeurs", soit elle n'en avait cure, soit elle le connaissait déjà sur le bout des doigts, semblait-il même bien mieux que ces ânes bâtés qui déblatéraient d'une voix monotone, sans interruption ni surprise, ce qui paraissait être un annuaire téléphonique déversé ainsi et qui avait le don de la rendre somnolente à tel point qu'elle avait pris l'habitude d'amener avec elle en classe un petit édredon en plumes d'oies sauvages, un moelleux oreiller et un mp3 chargé à bloc contenant plus d'une centaine de chansons diverses. Ainsi qu'occasionnellement quelques bd's palpitantes ou moins rarement, un gros roman tout aussi intéressant. Lorsqu'elle venait en cours, natrellement. Car elle avait pris l'habitude également de déserter la plpupart du temps. En effet, elle ne voyait pas l'intérêt de perdre autant de temps dans un endroit pareil, flanqué d'adultes irresponsables et ô combien imbéciles, sensés leur apprendre la vie en société à l'aide de choses inutiles ou d'autres choses qu'elle apprendrait bien mieux autre part, un quelque part si possible le plus éloigné possible de ce tortionnariat. Car tout ce qu'il pouvaient essayer de lui inculquer avec maladresse et sans grands résultats qui plus est, elle était très capable de l'apprendre bien mieux par soi-même, à l'aide de livres, qu'elle pouvait se procurer très facilement, et qui de plus, se révélaient très simples d'utilisation; en effet, il suffisait pour cela de tourner ces rectangles de papier nommés "pages". Alors qu'avec ces crétins obtus, elle ne savait jamais sur quel pied danser, ni sur quel bouton appuyer pour les éteindre, ou du moins, les mettre en veille.

Bref, elle ne faisait que distraire le cours, quand elle pénétrait en classe, bien entendu, ou quand elle ne se faisait pas virer deux secondes après être entrée. Du moins, les rares fois où elle venait à l'école, bien entendu. Ce qui se faisait extraordinairement plus fréquent ces temps-ci, et pour cause: elle n'avait tout de même pas trente-six mille solutions à portée de main, ou de bourse, pour voir le plus souvent possible Artemis !!! Surtout connaissant le caractère pour le moins particulier du jeune garçon.
Et quand elle n'allait pas à l'école, que faisait-elle, je vous entends dire d'ici.

Eh bien, elle passait la moitié de la journée à étudier diverses choses utiles ou tout autant utiles, contrairement à ce qu'elle étudiait en classe, où 95% de ce qu'elle apprenait pour le moins péniblement se révélait totalement inutile, et passait le reste de sa journée à s'entrainer, on devine à quoi.

Si j'ai passé autant de temps à vous expliquer tout cela, c'est que ce qu'elle fait est pour l'instant totalement hors d'intérêt: elle déambule sans but dans les couloirs, après le dernier cours de la journée, non pas qu'elle n'aie pas hâte de quitter ces sinistres bâtiment, mais bien pour embêter le personnel de l'établissement, qui, je l'admets volontiers, a de nombreuses raisons de ne pas vouloir la voir flâner dans leurs parages dans plus longtemps que nécessaire. Mais je me tais, car c'est maintenant que les choses importantes vont commencer.
Vous la voyez ?

Elle marche les yeux baissés, vers un angle de couloir... Et percute quelqu'un. Les deux sont renversés à terre par la violence du choc. Cecily a juste le temps de penser *Aie, je vais avoir un bleu au front demain* avant de recevoir le contact froid et désagréable du sol carrelé contre son joli postérieur, lequel s'est empressé de se précipiter vers ce premier, attiré par l'attraction de la gravité...

"Aaaaaïeuh... Qui que vous soyez, je suis navrée de vous avoir percutée. J'espère que vous n'avez rien..."

Elle relève la tête et se coupe en pleine phrase, ce qui est assez extraordinaire de sa part, bien qu'elle ne soit pas particulièrement bavarde...

"Oh... Mais vous êtes..."

(J'avait tapé le message hier, mais je l'ai perdu, alors, si je me souviens de quelque chose, je rajouterais. Ceci dit, ne vous empêchez pas de répondre à cause de cela...)

hj : Hooo ! T'écris bien !!! *en admiration* En plus, j'adore comment tu t'adresses au lecteur dans ton récit. C'est trop bien écrit !!!

Artémis sortait d'un cours de Maths. Pendant une heure, il s'était efforcé de dérouter le prof, en lui donnant tantot des bonnes réponses, tantot des fausses. Il disait que c'était pour le préparer au monde réel. Que la vie est dure et injuste, et qu'il y a des coups hauts et des coups bas...
A force, ce petit jeu commencait à devenir lassant. Artémis avait décidé que, la prochaine fois, il passerait plutot l'heure au CDI. Au moins, il ne perdrait pas son temps.

Là, Artémis avait une fois de plus été convoqué chez le psychiatre du bahut. Pffff... C'était vraiment pitoyable. Il se croyait vraiment plus intelligent que tous les autres psys avant lui ? Il croyait vraiment que son nom paraitra dans les journaux, un jour ou l'autre, parce qu'il aura découvert le secret de l'intelligence d'Artémis ? Pourquoi les gens avaient-ils tant de mal à avouer leur échec ? Il y a des fois où il ne sert à rien de s'accrocher... Certaines fois, certaines choses sont au-dessus de nos capacités... C'est la vie... Bon, d'accord, Artémis ne s'était jamais trouvé dans ce cas de figure. Mais Artémis était différent. Et ça, tout le monde avait du mal à l'accepter.

Artémis était tout à ses pensées, quand il entendit soudain un avertissement discret, de la part de Butler qui, comme toujours, le suivait comme son ombre. "Artémis ! Artémis !" Butler, lui, avait repéré la jeune fille, mais un peu tard, puisqu'elle venait juste d'apparaitre au coin de couloir.
Mais Artémis ne l'entendit que trop tard, trop occupé à s'interroger sur le fonctionnement de l'esprit humain. Il percuta quelque chose, ou plutot quelqu'un. Butler, juste derriere, n'eut qu'un pas à faire pour le retenir.

Vous imaginez ? Voir Artémis étalé par terre aurait pu faire la une des potins du college-lycée de Saint Barthléby ! Tout le monde, ici, avait entendu parler de lui au moins une fois, ne serait-ce qu'à cause de son comportement face aux profs, et à ses réponses déstabilisantes. Mais il ne fallait pas non plus se faire des films. Oui, il était le seul ici à avoir un garde du corps. Oui, il était le seul à répondre ainsi aux profs et à faire preuve d'une telle intelligence. Oui, il était le seul à provoquer autant de frustration chez le psy... Mais ça faisait plusieurs années qu'il était à Saint Barthléby, et maintenant, tout le monde semblait l'avoir oublié. Ce qui, d'ailleurs, n'était pas pour lui déplaire.

Bref. Artémis ne tomba pas. Il reconnu aussitot Cecilya, qu'il avait déja vu quelques fois... Elle, par contre, ne parut pas le reconnaitre. D'ailleurs, la façon dont elle s'excusa était très polie... Peut-etre la preuve que Butler avait fait du on travail en la plaçant dans cette famille. Une bonne éducation donne, très souvent, un bon comportement...

-Non, non, je n'ai rien...

Puis, elle reprit la parole, ne terminant pas sa phrase. Aux mots qu'elle prononça, Artémis étira un mince sourire.

-Oui, je suis. D'ailleurs, c'est bien pour ça que tu es par terre... Si je n'étais pas, tu ne serais pas par terre en ce moment meme.
Artémis attendit une seconde avant de reprendre.
Oui, je suis bien Artémis... Moi qui pensais qu'avec Butler, personne ne pouvait ne pas me reconnaitre...

Artémis se tut. Il avait, une fois de plus, laissé aller sa maitrise du français... N'était-ce pas une preuve qu'il n'avait plus besoin d'assister à ces cours de français, qui lui faisaient perdre 4 heures par semaine ? A la place, il aurait largement préféré monter un plan pour gagner encore un peu plus d'argent... Ou alors, faire des recherches pour retrouver son pere... Il avait quand meme des choses mille fois plus interessantes et plus importantes que d'aller en cours.

HJ: Oh merciiiiiiiiiiiii *pleure de joie* c'est trop gentil !!!

Quelle magnifique teinte écarlate...que celle qui s'affichait lentement sur le visage de Cecily. Elle se releva doucement, l'air de gober dicrètement les mouches qui auraient pu la prendre pour cible. Vous la voyez ? C'est pitoyable. Ah, les gens amoureux... Cachez-vous vite les yeux, j'ai honte. Et dire que...non, rien. Ne faites pas attention aux fabulations d'une personne autatrice complètement cinglée comme moi. Elle se releva donc, resta quelques malheureuses secondes fort éprouvante pour moi bouche bée, puis reprit contenance et...se calma...en apparence, du moins.

"Non, je vous...je t'ai reconnu, si vous permettez, (timiIiIiIide, n'est-ce pas ? Non ? Eh bah si XD) mais j'ai juste été surprise de vo...te voir ici, je pensais que vous n'aimeriez pas trainer dans ces couloirs lugubres plus que nécessaire... A moins que tu ne sois convié encore une fois de plus chez cet abruti rembourré à l'hélium et pétri de suffisance soit-disant psychologue ?!"

Notre chère amie s'énerve toute seule... Euh, je veux dire, elle s'emporte sans pudeur devant LUI O_O

"Euh... Excusez...excuse-moi. d'avoir...dérapé ainsi. Je me suis laissé surprendre par votre...ta présence ici, j'ai eu à subir le comportement honteux de cet énergumène ce matin, et il m'a tellement farci de théories fumeuses sur mon prétendu bloquage scolaire, que j'ai failli lui faire avaler l'horrible cravate lui enserrant abusivement le cou, et que j'en ai encore de la colère... Enfin, je ne vais pas te retenir plus longtemps."

Ils se serrèrent la pince, si cela ne dérange point trop Sa Majesté Artemis, désolé d'avance de mon impertinence, fit un gros calin à Butler, histoire de lui mettre la honte...enfin, pour moi, elle, elle ne pense pas à ça, puis leur dit au revoir et les canarda avec un bazooka qu'elle sortit d'on ne sait où, et qui s'avéra être en fait une tronçonneuse en bois de peuplier blanche et rose barbie.

Tout ce qui précède en italique est juste une manifestation de mon esprit malade et fou furieux. En fait, ne sachant pas quoi faire, elle resta plantée là et se remit à rougit jusqu'aux ongles de pied.

hj : mais de rien !^^
mdr ! C'est quoi cette histoire dans les dernieres lignes ? Au début, j'avoue que j'avais un peu de mal à comprendre le truc du bazooka^^ Ca me paraissait tellement bizarre, dans le contexte, que je l'ai relu deux fois^^

Artémis fut quelques peu amusé par le déluge de paroles qui suivirent. De plus, Cecilya avait l'air d'avoir un peu de mal à décider de quelle façon il valait mieux s'adresser à Artémis.

-Non, bien sur que je n'aime pas trainer ici... Mais tu as raison... C'est bien pour aller voir le psychologue...

Artémis fronça les sourcils. Oui, bien sur, Artémis non plus ne portait pas le psychologue dans son coeur... Pourtant, il avait été étonné d'entendre Cécilya dire qu'il était "petri de suffisance". Cela voulait-il dire qu'elle le considérait, lui Artémis, comme pétri de suffisance, simplement parce qu'il était conscient de son génie et savait s'en servir ? Pourtant, que Cecilya l'insulte ne paraissait pas très logique. Artémis décida d'oublier cet épisode. De toute maniere, ça n'avait pas beaucoup d'importance. Tant que rien ne cachait une menace de mort ou un quelconque indice par rapport aux recherches de son pere, ou par rapport au Peuple, tout ça n'avait pas grande importance. Non mais ! Il ne faut pas non plus croire qu'Artémis perd son temps à réfléchir à des choses aussi insignifiantes !

L'excuser d'avoir dérapé ? Drole d'idée...

-Pourquoi veux-tu t'excuser ? Tout le monde à le droit de dire ce qu'il pense !

Oui, moi aussi, desfois, j'ai envie de lui faire avaler sa cravate... Sauf qu'utiliser les mots est tellement plus efficace ! A t'entendre parler, on voit que tu manies bien les mots... Certainement que tu pourrais lui montrer de quoi tu es capable, si tu es subtile, quand tu t'adresses à lui...
Ce matin tu dis ? Qu'est-ce qu'il pouvait bien avoir à te dire ? Je ne vois pas ce qui pourrait paraitre anormal chez toi...

Mais peut-etre qu'Artémis ne la connaissait pas suffisament pour pouvoir en juger...
En entendant qu'elle ne voulait pas le retenir, Artémis haussa les épaules

-Bah, tu sais, si c'est dans son bureau que je suis en retard, ce n'est pas un probleme... De toute façon, je crois qu'un petit retard l'arrangera bien...

HJ: Oui, ça m'arrive des fois XD

Notre chère timide énamourée d'un coeur de pierre pour son plus grand malheur_Ah bon ?_rougissait, rougissait...
D'une prévisibilité, cette fille...

Elle vit soudain l'expression de Artemis_eh oui, pour une fois, il en a une !!!_et comprit qu'il avait, semblait-il, mal interprété sa remarque à propos du psychologue. Avec deux secondes de réflexion, elle comprit enfin pourquoi, et fut sur le point de s'évanouir. Avait-il pris ces paroles pour lui ? Elle espéra que non, mais elle savait, et nous savons également, que ses espoirs étaient vains. Elle claque, cette phrase, hein ? Désolé. Elle reprit la parole précipitament.

"Non non, ne te méprends pas, je ne veux pas dire que tu l'es !!!Non, toi, tu es juste conscient de tes capacités intellectuelles, c'est différent !!! Et de plus, il se prend pour le dieu de la psychanalyse, en croyant qu'il est bien plus fort que ses précédents collègues. S'il savait à quel point ils se ressemblent, et on peut dire que je suis compétente dans ce domaine, vu qu'ils tiennent tous à me voir innombrablement de fois, soi-disant car ils sont en évolution constante et vont bientôt guérir le bloquage scolaire que je possède prétendument sans m'en rendre compte. Mais ils n'y arrivent jamais, et pour cause, je n'ai pas de bloquage. Enfin, il me semble que tu es allé bien plus souvent que moi chez eux, donc je n'ai rien à dire que tu ne saches déjà sur eux..."

Elle se rendit_enfin_compte de ce qu'elle avait dit au sujet de l'intelligence du génie en face d'elle_mais qui pourtant ne s'aperçoit point de ses sentiments_et stoppa puis rougit encore plus, si cela était possible. Irrécupérable...j'ai de plus en plus honte. Après un petit moment, elle reprit la parole_tout en tremblant, toujours d'un beau rouge pivoine du plus bel effet.

"Je suis normale, si on peut dire...mais, les rares fois où je vais en cours et que je ne me fait pas virer tout de suite, je perturbe le cours_pour reprendre leur expression préférée_à un tel point que la journée ou l'heure de classe évoquent plutôt un cirque Pinder où les animaux du zoo de la Palmyre seraient partis en vadrouille y mettre le bordel. (ou leur petit grain de sable...)"

Que dire de plus...

Silence.
Pas un ne bouge un poil.

Décidément, Cecilya demeurera peut-etre la seule personne qu'Artémis n'ait jamais pu comprendre. Pourquoi était-elle rouge en ce moment même ? Il n'y avait quand meme pas de quoi être intimidée ! Et ça ne pouvait pas être l'expression d'une quelconque timidité ! Non mais écoutez-la parler ! Vous avez vraiment l'impression qu'elle est timide ?
Ah... Elle avait fini par comprendre que ça phrase pouvait avoir un double sens... Artémis, lui, l'avait remarqué immédiatement, mais si tout le monde avait son sens de la reflexion, il ne serait plus si différent que ça des autres... Et, d'ailleurs, ça voudrait dire qu'il ne s'apprettait pas, en ce moment meme, à aller faire un tour dans le bureau du psy de Saint-Barthléby.
Artémis haussa les épaules.

-Je sais... Il est irrécupérable... On peut lui démontrer par a+b qu'il a tort, il refusera d'y croire. Tiens... Ca me donne une idée de ce que je vais essayer de lui expliquer aujourd'hui... Je ne me fait pas d'illusion, ça ne va rien changer, mais je crois qu'il va avoir lui-meme envie de la manger, sa cravate...
Oui, c'est vrai que j'en sais beaucoup sur eux... Mais eux n'en savent toujours que très peu sur moi... Pas très efficace, leurs méthodes.

Artémis lui jeta un regard quelques peu étonné. Pas trop, quand meme... Ce n'était pas une information mondialement importante, mais il ne pensait pas que Cecilya mettait tant de bazar que ça, pendant les cours...
Ensuite, sa réaction fut de hausser une nouvelle fois les épaules.

-Bah... C'est normal de vouloir rendre les cours un peu plus intéressants... Meme si, à mon avis, ce n'est pas la meilleure façon de procéder.

Artémis avait fini par s'habituer à la façon de parler de Cecilya, et les métaphores qu'elle inventait à tours de bras ne déclenchaient plus de réaction particuliere chez Artémis. Mais il fallait avouer que pour intéresser longtemps Artémis à quelque chose, il fallait vraiment que ce soit important.

Quel beau sourire lui fit-elle à ce moment-là...waouh...pour un peu, j'en tomberais amoureuse, de son sourire...il pourrait faire craquer un rocher. D'ailleurs, Butler, en voyant son si beau sourire, eut comme un choc au coeur. Quant à Artemis...c'est à toi de choisir. Au fait, chers spectateurs, je...je ne me souviens plus de la raison de son sourire... Y////Y"

Ah oui... Ca y est, je me souviens...

"Qu'il en ai envie de manger sa cravate ? Que j'aimerais voir ça..."

La petite puce_Ta, j'l'adore -^w^-_rougit en comprenant soudain ce qu'il devait penser d'elle en ce moment... Il n'y a vraiment qu'elle pour accomplir cet exploit, vraiment. Et moi, mais moi je suis trop forte !!!
Bravo la modestie, hein ?
Je mérite un oscar hu hu hu...

"Tu dois te dire que mes paroles et l'apparence que j'affiche ne doivent pas trop concorder... Mais ne te méprend pas, en fait...c'est quand je suis vraiment intimidée que je réagit comme ça... Et après, je ne sais plus quoi faire, et je suis encore plus intimidée..."

La teinte pivoine refait son come-back !!! Quel déclaration fracassante !!! Je sens qu'ils vont bientôt se marier...
Ah, l'amûûûûûûr...
Bref, elle avait soudain envie de revenir en arrière et de n'avoir jamais dit cela à son petit chéri...euh...à l'élu de son coeur.
Ou de se retrouver six pieds sous terre...

"Je...je...ne met pas le chaos en classe, je me contente de lire ou de dormir...ce sont les autres élèves qui réagissent ainsi en me voyant faire cela. Donc...indirectement...c'est de ma responsabilité..."

Silence.

"Et ne fais pas cette tête, c'est toi qui me rends aussi timide !!!"

Oulà, elle est au bord des larmes...c'est même plus de la timidité, à ce niveau. Et elle se met à regarder ses pieds avec ferveur, maintenant...cette fille est détraquée...

HJ: Désolée d'avoir été si longtemps absente, j'ai eu un blèm...

hj : Pas de probleme... En plus, j'ai du mal à repondre dans tous les topics, à cause de mes devoirs, alors je peux rien te reprocher^^

Question sentiments amoureux, Artémis n'avait jamais été très fort. C'était peut-etre le seul sujet qu'il avait du mal à comprendre... Alors il ne fallait pas non plus espérer qu'il ressentirait quelque chose en voyant une fille sourire... Par contre, l'interpréter n'était pas très difficile... Surtout qu'elle venait de donner la raison de son sourire... Artémis aurait-il fait un semblant d'humour ? Lui ? Peut-etre...

Ce n'était que quand elle était intimidée qu'elle était comme ça ? Mais pourquoi serait-elle intimidée ? Il n'y avait vraiment aucune raison de l'etre... A part bien sur si on prenait en compte le fait qu'Artémis était un vrai génie... Alors elle serait intimidée de se retrouver en présence d'un génie ? Artémis ne voyait que cette explication.
Bigleux, le Artémis, hein ? Mais il faut le comprendre : perdu dans les recoins de son cerveau, il ne connait pas encore l'amour, pauvre retradé qu'il est... Il ne faut pas lui en vouloir...

Et elle rougissait encore... Artémis mit ça une nouvelle fois sur le compte de son génie.
De toute maniere il paraissait assez difficile à concevoir que quelqu'un puisse etre attiré par Artémis... Il était quand meme pale, maigrichon, et très peu sociable... Alors tant qu'on ne le connaissait pas, il n'y avait vraiment aucune raison pour qu'un semblant d'histoire d'amour débute...
Artémis était donc completement aveugle, à ce propos.

Et puis tout d'un coup, d'une façon assez inexplicable, Ceciliya avait commencé à devenir plus hésitante...
Alors c'était ça son blocage ? Il consistait à ne rien faire ? Et ça suffisait à l'amener chez le psycologue ? Décidément, ce n'était pas la dose d'intelligence qui allait tuer certains...

Lire ou dormir ? Et ça excite les autres ? Etrange comportement... Surtout, comment ça se fait qu'ils remarquent que tu dors ? J'avoue que je ne vois pas trop le rapport... Je ne vois pas pourquoi toute l'ambiance de la classe dépend de toi, si tu ne fais rien...

Non mais c'est vrai ! C'était quoi le rapport entre les deux ? Elle dort, donc ils font les zouaves... Ca n'avait pas de sens ! Elle dort... Oui, et alors ? Tout le monde peut dormir en cours, sans que ça ne dérange la classe... A moins de ronfler, bien sur...

De plus, un prof qui connait son metier sait tenir ses éleves...

C'était lui qui la rendait si timide ? C'était toujours une allusion par rapport à son génie ?

Je comprends qu'on puisse etre intimidé en me rencontrant, mais si longtemps après une premiere rencontre... Enfin... Je ne vais pas non plus me plaindre, si j'ai des admirateurs...

Bref, Artémis n'avait absolument rien compris. Et le pire, c'était qu'il ne plaisantait meme pas !

(Si si, ça existe, la zglada XD Mais c'est très...euh...à un seul endroit XD Alors il doit pas connaitre, ni toi XD Eeeeeh oui U_____U)

Pourquoi il hausse les épaules, cet abruti ? Euh...nan, j'ai rien dit du tout Ceryn !!! J'veux pas mourir !!! Môôôôman !!! Euh...reprenons. Au fait, qu'est devenu le derrière de Ceryn ? Bah il va bien. Un peu froid, c'est tout. Quant à son front, eh bien... Eh bien, il a un peu mal. Mais c'est tout. Oh mon dieu, la conversation gerbante...
Passons.
Euh... Euh... Bah j'ai rien à dire en fait.
Ca va être le message de RP le plus court que j'ai jamais posté.
Euh, bon, ouais, on y go !!!

Euh...

"Oui..."

*Crétin...*

Sourire triste.

"Oui, tu t'es surestimé ce coup-ci... Mais bon..."

Ses parents ? Et ses parents...comment vont-ils...

"Oui, ils vont bien..."

Celui-là, il ne comprend vraiment rien à rien...ça ne m'étonnerait pas outre-mesure que toute l'école soit déjà au courant qu'elle l'aimait.

"Si je devenais garde du corps, ce serait seulement pour protéger une personne en particulier, et j'aime bien trop cette personne pour qu'elle devienne mon principal. De plus, elle a déjà un garde du corps, et j'espère qu'il vivra encore longtemps, alors...je n'ai pas grand choix."

Et la tronçonneuse ? Elle est où ? J'en ai besoin, moi !!!

Ce que Butler pensait de tout ça ? Pas moyen de le savoir. Mais... Laissons-le de coté pour le moment. Bien qu'indirectement impliqué dans la conversation, ses opinions n'étaient pas lisibles sur son visage. Artémis n'avait donc aucun moyen de deviner sa pensée, et il se désinteressa bien vite d'essayer de la connaitre. Il aurait tout le loisir, plus tard, d'interroger Butler.

L'espionnage industriel ? Ca peut etre une idée...

Oulah ! Qu'est-ce qu'elle allait lui chanter là ? Il pensait avoir, cette fois, bien compris l'allusion. Au debut, elle avait bien voulu dire "tu".
Son cerveau fonctionnait à toute allure. Elle avait dit auparavant que ce n'était pas de l'admiration qu'elle éprouvait pour lui... Et cette histoire de "sentiments qu'elle éprouvait" pour la personne en question (très certainement lui) paraissait obscure et très claire à la fois.
Artémis étant plutot lent à réaliser ce genre de sentiments "futiles", il avait encore des doutes, et se demandait ce qu'elle avait vraiment pu vouloir dire... Au bout de quelques secondes de reflexion, la lumiere se fit dans son esprit. Il estima que le doute n'était plus permis.
Il prit encore quelques secondes pour réflechir à ce qu'il allait repondre. Il choisit de faire comme s'il n'avait pas compris, ne voyant pas vraiment comment faire autrement. Finalement, il trouva une phrase qui pouvait s'appliquer dans les deux cas. C'était ce qui lui paraissait etre la meilleure solution.

Je comprends...

Il savait que sa phrase était un peu évasive, mais il se trouvait dans l'une des rares situations où son imagination tendait à lui faire défaut.
Ce n'est qu'à ce moment qu'il s'interrogea, pour savoir si sa vision de Cecilya avait changé... Peut-etre un peu, meme si pour lui c'était simplement (pour l'instant, du moins) une nouvelle information à prendre en compte.
N'étant pas très à l'aise dans ce genre de sujet (comme tout le monde le sait), il préféra en changer.

Donc, le metier de garde du corps est à exclure... Tu comptes quand meme continuer à t'entrainer ?

Pitoyable... Il en était conscient... Mais ça pouvait toujours etre interessant de le savoir. Et puis... De toute maniere, c'était le premier sujet qui lui était passé par la tete.


hj : Ahhh ! Je suis en train de lire "Le rouge et le noir" de Stendhal, pour les cours, et l'esprit tortueux des personnages est vraiment en train de m'influencer... Tu l'as peut-etre remarqué dans mon message^^

HJ: OO Euh...non...jamais lu...dis-moi, sans indiscrétion, tu es en quelle classe ?!

On dirait que ce bougre de bougre d'idiot avait enfin compris...la répétition n'est pas une faute de frappe. Je me demande où je vis, moi ?! Avec un vocabulaire pareil...sur une autre planète peut-être ?
D'ailleurs, Ceryn, quant à elle, allait sans doute traumatiser...euh...interroger Dom pendant toute une journée lors de son prochain passage...moi, je donnerais ma robe rouge et noire_une de mes préférées_pour savoir ce qu'il pensait...
Chanter ?! Moi, chanter pour un débile pareil ?! Je ne gaspillerais pas ma voix de rossignol pour un être tel que lui, incapable de comprendre et de ressentir les sentiments les plus simples...quoi ? Tu parlais de Ceryn ? Bah elle, elle gaspillerait avec plaisir sa magnifique voix pour lui, mais je l'en empècherais...hin hin hin... *Rire sadique* Donc, ça revient au même.
Très bien. Apparemment, il avait enfin compris, sans vouloir pousser le bouchon. Voilà une bonne chose de faite !!!

Ceryn, elle, qui avait ma foi commis volontairement ce petit lapsus_après tout, on ne sait jamais_ne pensa pas une seconde à ce que mon cerveau aiguisé pense en ce moment. Normal, pour elle, de ne pas considérer les choses sous cet angle...détaché...après tout, elle est la première concernée, avec cet âne...Artemis, pardon. Bref, détournant le regard pour fixer les feuilles de papier à cigarette en cuir, rattachées par une minuscule lanière du même matériau qui lui servaient de chaussures_la pauvre ne supporte pas les chaussures, chaussettes et autres trucs de ce genre...heureusement qu'elle a les pieds nickels..._elle murmura plus pour elle-même que pour lui, qui, d'ailleurs, du moins elle l'espérait, n'entendrait pas...

"Tu en as mis du temps à comprendre..."

Même avec sa phrase évasive, ce n'était pas difficile à comprendre pour qui savait interpréter les signes du faciès humain...Ceryn, elle, était juste Madâme Irma, Voyante Extralucide... Mauvaise blague, Asari. En clair, elle avait saisi à son air concentré si particulier... Est-ce qu'il allait enfin éprouver des sentiments pour quelqu'un ? Eh bien non !!! On pourrait presque croire que cela m'amusait de faire se désespérer mes personnages...mais pas elle. J'aime juste la faire poireauter comme une co...idiote.
Mais elle aussi n'était pas à l'aise dans ce sujet, surtout avec toi !!! Tu crois quoi ?! D'ailleurs, elle n'est pas à l'aise avec toi tout court, au cas où tu ne l'aurais pas remarqué...

Pitoyable... Tu l'as dit... Mais bon, elle n'est pas vraiment en reste...
Ceryn glissa maladroitement deux de ses longues mèches de cheveux derrière son oreille droite, le regard fuyant celui, bleu foncé et si insoutenable, de Artemis. Baissant la tête sur ses deux mains serrées à s'en faire blanchir les articulations, elle s'aperçut qu'elle tremblait comme une feuille et éprouva soudain le besoin de s'asseoir. Ne sachant où poser son regard, telle une biche sauvage_et surtout effrayée et aveuglée par deux lampes scintillantes, comme deux phares étincelants, deux myriades d'étoiles dans les plus purs ténèbres_elle chancela imperceptiblement en se tordant les mains. La douleur la calma un peu, et, ne pouvant toujours pas cependant le regarder en face, elle leva les yeux, tomba sur un bouton_d'uniforme_qu'elle trouva soudainement palpitant puis reprit la parole d'une voix tremblante et vacillante, tout comme elle, tout en espérant qu'il ne s'en apercevrait pas.

"Ou...i, je...je veux dire, il n'y a pas grand chose qui m'intéresse vraiment en tant que plan de carrière... Et...toi ?"

Question purement symbolique, pour reprendre contenance. Au lieu de ça, elle tremblait tellement qu'elle faillit perdre l'équilibre pour de bon, et tant que même l'oeil le moins averti l'aurait décelé...

HJ: J'm'éclate ^3^

hj : Je chuis en seconde^^ et toi ?

Euh... Etait-ce un reproche ? Dans tous les cas, elle faisait bien allusion à ses sentiments pour lui. Apparemment, elle avait très bien compris le sens de sa phrase si vague...
Artémis aurait pu feindre l'étonnement, comme s'il n'avait pas compris, en profitant de sa réponse vague d'un peu plus tot... Mais ça l'aurait avancé à quoi ? Il aurait simplement réussi à retarder ce moment... Elle semblait si décidée de lui faire comprendre qu'elle l'aimait (Bah oui... Elle avait quand meme fait plusieurs grosses allusions au sujet, dont Artémis n'avait vraiment compris le sens que quelques secondes plus tot)... Ah oui, je disais donc, qu'elle semblait si décidée de le lui faire comprendre, qu'un étonnement de la part d'Artémis n'aurait pas changé la suite, mais simplement retardé.
Elle avait prononcé sa derniere phrase si bas, et Artémis ne savait tellement pas quoi répondre, qu'il choisit de faire comme s'il n'avait pas entendu.
Que vouliez vous qu'il réponde ? "oui, c'est vrai, j'ai mis du temps, je suis un abruti..." ? "Mais non, c'est ta faute, c'est toi qui t'exprimais par enigmes !" ? C'était totalement ridicule !
Bref, il préféra se taire. La parole est d'argent, mais le silence est d'or, comme on dit...

Rholala ! Qu'est-ce qu'elle nous faisait comme scene, maintenant ? Ses mains et sa voix tremblaient. Bah quoi ? Elle croyait vraiment qu'Artémis lui aurait, à son tour, avoué un amour éternel ? Si c'était le cas, elle ne le connaissait vraiment pas très bien... Et aimer quelqu'un qu'on ne connaisait quasiment pas, du point de vue d'Artémis, ça paraissait très improbable... Mais il ne fallait pas oublier qu'Artémis n'y connaissait absolument rien en amour...

Hmmm... Il lui avait demandé si, malgré son futur metier, elle continuerait à suivre l'entrainement de garde du corps... La conversation semblait avoir un peu dérivé, non ?
Artémis déduisit de sa question qu'elle ne soupçonnait rien de ses manigances, visant à s'enrichir.

Je vais... Etre dans les affaires... Mais, tu dois le savoir, je n'ai pas besoin de travailler par necessité...

Les parents de Cecilya étant aussi loin d'etre dans le besoin (en tout cas, on peut l'imaginer, puisqu'ils ont tout de meme assez d'argent pour embaucher un garde du corps...), c'était pourquoi Artémis ne ressentait aucune gène de mentionner la richesse de sa mere (et la sienne).
C'est à se moment-là que Cecilya faillit perdre l'équilibre. Butler, à qui c'était le metier, et qui était de plus forte constitution qu'Artémis, se précipita pour la soutenir.
Meme Butler avait compris les nombreuses allusions qu'elle avait faites, par rapport à ses sentiments pour Artémis. Aussi, il se garda bien de poser une question stupide du genre "Ca va, tu n'es pas malade ?". Artémis ne posa pas non plus de question de ce genre (Encore heureux !).

Ca aurait été quelqu'un dont Artémis n'avait absolument rien à faire, il en aurait profité pour sortir une remarque sarcastique, histoire d'enfoncer le couteau dans la plaie. Il préféra s'abstenir.

-Tu as peut-etre besoin de t'asseoir... Dehors ? Dans une salle de classe ? Dans l'infirmerie, qui est juste à coté ? Mais je crois que c'est plutot psycologique...

hj : Bah y'a pas de quoi avoir honte^^

Cecilya s'était adossée au mur. Bien qu'il n'ait nullement l'intention de la secourir (Butler était déja là, et il était tout à fait capable de gérer cette situation), il s'approcha. Elle s'était remise à trembler. Elle fit comprendre à Artémis, par des gestes, qu'il valait mieux qu'il s'éloigne. Bien entendu, Artémis avait compris pourquoi... Mais il ne voyait pas comment il aurait pu deviner qu'un geste si innocent pourrait la mettre dans cette état... Il ne comprenait décidement rien à l'amour. Ca lui paraissait... tellement absurde et futile, qu'il n'avait jamais pris la peine de s'y intéresser de pres.

S'asseoir... L'endroit le plus proche... Artémis balaya rapidement le couloir du regard. Bah... Comme il l'avait dit, il y avait l'infirmerie dans les environs. Il s'apprettait à partir dans cette direction, quand il se souvint que, encore plus près, meme si ce n'était pas un banc traditionnel, il y avait un large rebord de fenetre, quelques pas plus loin. Vu l'état dans lequel elle était, et comme elle l'avait elle-meme dit, il valait mieux aller au plus proche... Le choix était donc vite fait...
Bon, d'accord, ce n'était pas le plus confortable... Mais dans ce genre de situation, il estimait (comme beaucoup d'autres, d'ailleurs) que le confort passait après.

De toute maniere, si elle perdait connaissance ou si ses jambes n'arrivaient plus, tout simplement, à la soutenir, Butler serait là pour la porter... Meme s'il était plutot le garde du corps d'Artémis que celui de Cecilya, il pouvait très bien l'aider... Tant qu'Artémis n'était pas en danger, ça ne posait pas de probleme...
Mais, bien entendu, mieux valait éviter tout ça...

Artémis adressa un bref coup d'oeil à Butler, l'invitant à le suivre. Enfin... Inviter n'était pas très correct... Il ne fallait pas oublier que l'un était tout de meme l'employé de l'autre... Enfin bref, arretons de jouer sur les mots.

Un rebord de fenetre fera certainement l'affaire...

Il s'adressait plus à lui meme, qu'à quelqu'un d'autre...
Artémis se mit en marche, sans attendre Butler et Cecilya. Il avait compris le message : ne pas trop s'approcher... C'est donc ce qu'il fit.
Enfin, il pila devant le rebord de fenetre en question. Presque un metre de largeur... Ca devrait suffir, non ?

Une fois que Cecilya fut installé, il la regarda attentivement. Peut-etre à cause de ce qu'il venait d'apprendre... Peut-etre pour savoir comment elle allait... Peut-etre meme les deux... Pas moyen de le savoir, pour la simple et bonne raison qu'il n'en avait aucune idée lui-meme.
Dans tous les cas, comme Butler, il attendait à present une réaction...

Artémis remarqua qu'elle venait d'enlever un pansement qu'elle avait au poignet. Il ne posa pas de question. De toute maniere, il savait qu'elle avait suivi un entrainement de combat rapproché... Et les blessures faisaient partie du metier. De toute maniere, on pouvait aussi interpréter le geste d'enlever ce pansement comme un geste nerveux, et ç'aurait été tout à fait compréhensible, compte tenu des circonstances. Bref, Artémis préféra ne pas faire de commentaire, ni poser une quelconque question.

Cecilya, apparemment, allait mieux, puisqu'elle s'était levée et, après les avoir salué, était partie. Artémis pensait qu'il était temps d'aller à son rendez-vous chez le psychologue.
Il se mit donc en marche. Il parcourait les couloirs depuis moins d'une minute, qu'il entendit une mélodie, jouée au piano. D'abord, il n'y preta pas attention. Mais ses pas le menaient précisément vers la source de cette musique (il va chez le psychologue, hein). Cette chanson avait quelque chose d'irréel... Comme si la personne qui jouait mettait toute son énergie à obtenir quelque chose d'insésissable. Peut-etre meme qu'il y avait de la résignation... Difficile de le dire...

Artémis n'était pas du genre curieux. Il n'ouvrit donc pas la porte, et n'épia pas non plus par le trou de la serrure. Par contre, en passant devant la salle, il reconnut la voix de Cecilya. Il stoppa un instant sa marche, malgré lui. Il avait perçu toute la tristesse de la chanson, et ça le touchait, meme s'il ne voulait pas se l'avouer. Oui, cette chanson exprimait une profonde mélancolie, du desespoir, peut-etre aussi. Vraiment très touchante... Surtout que, Artémis était bien placé pour le savoir, la musique savait souvent mieux exprimer les sentiments que les expressions du visage, ou meme les mots. Artémis lui-meme en était touché... Lui, éternel coeur de pierre... C'était vous dire à quel point tout cela était bien interprété et... parfait.

Il était partagé... D'un coté, il se sentait gêné de ce sentiment, qui venait d'une personne qu'il connaissait. D'un autre coté, il était toujours le meme : vantard, égoiste, et insensible à la douleur des autres. Il se remit à marcher petit à petit. Il préféra éviter d'y penser, pour le moment. Il y réfléchirai à tete reposée. Pour le moment, il valait mieux qu'il se concentre sur autre chose. L'abruti qui se faisait appeler psy en était un bon sujet de reflexion, qui allait l'occuper un petit moment.
En effet. Une nouvelle sensation était née quelque part en lui, au niveau du coeur. Et il voulait tout faire pour l'oublier, pas encore pret à s'avouer ce changement. Oui, oublier. Et contrairement à la plupart des gens, il ne voulait oublier que temporairement. Il s'était promis d'analyser ce qu'il ressentait, rageant d'avoir un point faible. Contrairement à la plupart des gens, il n'utiliserait pas l'alcool. Rester lucide était très important pour lui.
Bref, il n'était pas comme la plupart des gens.

Il s'était remis en marche, en direction du cabinet du psychologue de l'établissement.

Après, allez savoir... Peut-etre que Cecilya, en sortant de la salle, l'avait vu dans le couloir... Peut-etre meme qu'elle aurait le courage de l'interpeller, rine que pour vérifier si c'était bien lui (bien que, je l'avoue, il existe très peu d'adolescents ayant un garde du corps, et encore moins qui soient habillés en costume)...

(Et encore moins qui aient des costumes aussi coûteux...tout le monde n'est pas multi-milionnaire, mon chou.)

Ceryn sortit dans le couloir en fermant soigneusement la porte avec un cadenas qui trainait par là...okay, alors on va dire qu'elle ferma juste la porte.
Alertée par son treizième sens_son sixième, pardon_elle se retourna et vit un jeune garçon, habillé en costume de luxe, avec un garde du corps un peu trop grand pour être honnê...normal, les cheveux noirs_le jeune garçon_qui se dirigeait vers...un endroit inconnu d'elle, mais qui pouvait tout aussi bien être le bureau du psychologue.
Etait-ce Harry Potter, Daffy Duck ou Dumbo la petite souris du nouvel an ? Et pourquoi pas le petit caca noël ? *File enterrer ses South Park* Euh, ouais, bon, je crois que tout le monde a deviné que c'était The Terminator...kouaaarkx *meurt étouffée à mort par Ceryn*
Bref. Reprenons. Hem hem. Cecily lâcha un beau:

"Ooooooooooouuuuuuups..."

...Puis rougit, se détourna et se mit à cava...à se diriger vers le casier (s'il y en a) où elle avait laissé son autre sac, celui qui contenait son "matériel" de piscine...

"En avant la piscine !!! Ca me refroidira un peu les neurones..."

*...Avant qu'elles ne grillent...*

Bah en avant la piscine...