rencontre avec un Lupin

Je sortais de mes Laboratoires pour prendre un peu l'air. Juste pour m'aérer l'esprit.
Quand je vis quelqu'un qui marchait dans la rue en train d'inspecter chaque centimètres carré de la façade de mon complexe.

Attitude trés bizarre sauf pour un voleur ou d'un simple touriste

Je m'approcha de ce jeune et lui parla

-Bonjour Monsieur vous cherchez quelque chose?

Béton, parfaitement lisse. Pas la moindre aspérité.
"Laboratoires Lithium"...
Tiens, un bonhomme s'approche, en costume-cravate.
J'aime pas ses oreilles... On dirait un de ces maniaques de heroïc-fantasy...
Si je cherche quelque chose ? Ouais. Comment il a fait ses fausses oreilles ridicules. Pas du plastique... Mais pas de cicatrice non plus d'ailleurs. La génétique ?

Oui, oui. Tout à fait. La porte. Je cherche la porte...

Le jeune qui regardait le mur me remarqua, et n'avais pas l'air de m'apprécier au premier abord; peut être à cause de mes oreilles

C'est fou ce que les humains peuvent être "titilleux" sur la question du physique

Il me répondit comme si il avait était surpris de la question

-Oui, oui. Tout à fait. La porte. Je cherche la porte...

-La porte est de l'autre côté du bâtiment à environ 60 metres
Pourquoi?

C'est vrai pourquoi ce jeune garçon voulait entrer dans mes labos?

Des oreilles comme ça, c'est pas normal. Je... ça me fait penser à quelque chose, mais je ne sais pas quoi. Des oreilles en pointe, hein ?
J'arrive pas à m'en souvenir. Pourtant c'est pas vraiment le genre de truc qu'on oublie, si ? Bon... faut croire que oui.
Et maintenant il veut savoir... pourquoi je cherche la porte ? Parce que tel est mon bon plaisir, monsieur. Ou plutôt parce que j'aimerais bien que tu me laisses tranquille, mais bon. "Foutez-moi la paix je vous prie", même si c'est pas vraiment impoli, ça n'en reste pas moins grossiers...
D'ailleurs, le problème, c'est plus le costume-cravate que les oreilles... Les types à l'air sérieux habillés en trois-pièce, jamais bon signe. Sauf dans le domaine de l'incompétence.

60 mètres. De l'autre côté du bâtiment. Je cherchais la porte, certes... Mais je ne vous avais pas demandé votre aide, et encore moins la solution. Vous m'avez tout juste privé d'une incroyable source de bonheur: la découverte. C'est fâcheux...

Comment parler pour ne rien dire. Ou plutôt comment passer pour un râleur mécontent de service. Allez, on va continuer sur l'air de l'adolescent intellectuel pédant et moqueur, tout content de lui qui se prend pour quelqu'un d'intelligent et ne parvient qu'à passer pour un imbécile.

Et si on est dehors... et qu'on cherche une porte... C'est qu'on veut entrer, non ? Franchement, hein... Vous pensiez quoi ? Que je voulais sortir peut-être ? Pfff... Lamentable mon pauvre. Vus que vous venez de passer par cette porte... pour directement venir me harceler avec des questions sans intérêt et des réponses indésirées, je suppose que vous devez travailler là-bas. Considérant donc ce que je sais de votre personne, permettez-moi d'en augurer la médiocrité de l'entreprise qui vous emploie.

Et toc ! En veux-tu, en voilà ! Des réponses aussi stupides et inutiles que celle-là, j'en ais tout un stock. Tiens, faillis en oublier une, d'ailleurs... Quoique... vu la qualité du complet, probable qu'il soit très haut placé... "le grand patron" peut-être ? Allez, on va dire que oui...

Et à vrai dire... Je ne vous demande pas vraiment de me permettre ou non. L'état de propreté de ce mur suffit à me démontrer la pitoyable qualité de la gestion des Laboratoires Lithium.

Tiens... badge... Artizual Koboï... Et oui, c'est bien le grand manitou de chez Lithium... Raison de plus pour ne pas l'apprécier. Lupin et un chef d'entreprise... C'est un peu comme une "Super Corée du Nord" avec les Etats-Unis. Pas le grand amour.

Et moi qui avait tout fait pour être gentil mais là, le jeune était plus que déchaîné. Heureusement que je suis d'un naturel trés calme

-60 mètres. De l'autre côté du bâtiment. Je cherchais la porte, certes... Mais je ne vous avais pas demandé votre aide, et encore moins la solution. Vous m'avez tout juste privé d'une incroyable source de bonheur: la découverte. C'est fâcheux...

-Désoler d'avoir gâcher votre journée

En fait "désolé" était tout le contraire de ce que je penser

Puis il débita tout un flot d'information sans aucune intêret

-Et si on est dehors... et qu'on cherche une porte... C'est qu'on veut entrer, non ? Franchement, hein... Vous pensiez quoi ? Que je voulais sortir peut-être ? Pfff... Lamentable mon pauvre. Vus que vous venez de passer par cette porte... pour directement venir me harceler avec des questions sans intérêt et des réponses indésirées, je suppose que vous devez travailler là-bas. Considérant donc ce que je sais de votre personne, permettez-moi d'en augurer la médiocrité de l'entreprise qui vous emploie.

Je n'avais pourtant rien dit de mal... enfin je crois, mais si il cherche quelqu'un sur qui pouvoir se défouler verbalement, il est mal tombé

-Que voulez vous, c'est pas de ma faute si votre esprit est si primitif qu'il ne se contente que d'une réponse et d'un jugement aussi ridicule!

Puis il sembla supposer que j'étais quelqu'un d'important, puisqu'il changea de propos en parlant de la gestion du bâtiment

-Et à vrai dire... Je ne vous demande pas vraiment de me permettre ou non. L'état de propreté de ce mur suffit à me démontrer la pitoyable qualité de la gestion des Laboratoires Lithium.

-Dans ce cas, pourquoi voudriez vous entrez dans un bâtiment dirigé par des incompétents si ce n'est que vous cherchiez des personnes ayant une pauvreté d'esprit au moins similaire à la votre!

Puis il remarqua mon badge et tira un petit sourire

-Bien, maintenant que vous savez qui je suis, je vais poser deux questions si simple que même vous devriez pouvoir la comprendre:
Qui êtes vous? Et pourquoi voudriez vous entrez dans mon complexe?

En fait je voudrai qu'il rentre dans mon bâtiment, une fois dedans, je pourrai savoir l'identité de cette personne, même si j'ai une petite idée derrière la question!

Et qu'il veut savoir qui je suis, ce que je veux faire... Pourquoi pas ce que j'ai mangé à midi aussi ? Et ce petit air souriant, gentil... Probablement l'aspect le plus détestable de ce bonhomme.
Règle élémentaire de survie: ne jamais faire confiance aux personnes sympathiques et pleines de gentillesse. On sait jamais ce qu'ils ont derrière la tête. Et quand ils se mettent à poser des questions, fuyez ! C'est qu'ils vous trouvent suspect et "tout ce que vous direz pourra être retenu contre vous".
Ca ne veut pas pour autant dire qu'il faut faire confiance aux autres. Non... c'est pas ce que je veux dire. Mais les autres, on peut toujours, une fois qu'on les connaît un peu plus.
Et le plus amusant dans tout ça, c'est que lui aussi il joue. Des réponses qui se veulent cinglantes, dignes d'un "c'est celui qui dit qui l'est"... Aucune utilité de continuer à parler avec lui. D'ailleurs, je me demande bien pourquoi je suis entre de faire ça, ici, à la Barbade, alors qu'une jolie chambre dans un sympathique hôtel familial deux étoiles au bord de la plage n'attend que moi...
Non mais vraiment.

Moi ? Je suis Tony Parker, NBA. A moins que je ne sois John Lennon, B.E.A.T.L.E.S. Ah non, il est mort. C'est dommage. Enfin bref, toujours est-il que Tony Parker n'aurait aucune envie d'entrer dans votre soi-disant complexe, et que moi non plus j'en ais pas envie. Surtout pas en votre la si agréable compagnie du parfait agent du K.G.B. que vous faites. Ais-je jamais dit que tel était mon souhait ? Non. Sur ce, au plaisir de ne jamais vous revoir.

Non, en fait... Vais pas aller à l'hôtel. J'ai deux semaines de vacances et, à cet instant même, j'ai une terrible envie d'aller en Terre Adélie, avec pour seuls voisins les manchots empereurs. Ca tombe bien; la base européenne a actuellement ouvert ses portes aux visiteurs, pour la durée de l'hiver. Allez, direction l'aéroport.

Ce jeune me prenait pour un imbécile

Moi ? Je suis Tony Parker, NBA. A moins que je ne sois John Lennon, B.E.A.T.L.E.S. Ah non, il est mort. C'est dommage. Enfin bref, toujours est-il que Tony Parker n'aurait aucune envie d'entrer dans votre soi-disant complexe, et que moi non plus j'en ais pas envie. Surtout pas en votre la si agréable compagnie du parfait agent du K.G.B. que vous faites. Ais-je jamais dit que tel était mon souhait ? Non. Sur ce, au plaisir de ne jamais vous revoir.

- Ben dans ce cas, adieu et bonnes vacances!

Puis il partit, c'est bizarre comme j'ai le don de prendre les gens à rebrousse poil

Et quelque chose me dit que ce n'est pas la dernière fois que je vais le voir

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