[dans l'archipel des Canaries] Test d'Hallizia *terminé*

Le petit groupe se mit en marche. Ils prirent de nouveau le sous-marin.
Bien sur, ils ne pouvaient pas aller jusqu'au manoir par la voie soumarine. Ils s'arreterent donc au bout d'une demi heure dans un port de l'armee irlandaise, qui, d'ailleurs, possedait le sous-marin qu'ils venaient d'emprunter.
Ils purent circuler sans probleme dans le camp, l'un des generaux ayant ete un compagnon d'armes de Butler. Apres avoir amare le sous-marin, ils se dirigerent vers la sortie. Une voiture les y attendait. Butler prit le volant. Juliet obligea Hallizia a se placer derriere le siege du conducteur, et s'assit elle-meme a cote de la prisonniere. Artemis prit place devant.
Ils ne tarderent pas a arriver au manoir. Ils sortirent donc de la voiture, et entrerent dans la demeure.

Ils prirent directement la direction du sous-sol, et plus precisement vers une petite salle. Sur le palier, Artemis marqua un temps d'arret, et s'adressa a Hallizia.
-C'est ici que le capitaine Short a ete retenue.
La salle n'etait pas tres grande. Les murs etaient peints en blanc, et le sol etait en beton (pour eviter toute intrusion d'un nain). Il y avait un lit contre le mur en face de la porte. Artemis n'avait pas pris la peine de le coller au sol : cette fois, il attendait de sa captive qu'elle fasse le rituel, et c'etait deja fait.
Il y avait une camera de surveillance visible dans un coin de la piece. Aucun angle mort, et elle se dirigeait automatiquement vers une source de mouvement. Il y avait aussi une microcamera, dissimulee entre les barreaux de la tete de lit... juste au cas ou...
Bien entendu, il n'y avait aucune fenetre, et une seule porte.

Artemis sortit de la piece, suivi de Butle et Juliet, qui refermerent la porte... a cle, bien sur.
Artemis prit la direction des etages superieurs. Sa mere n'etait pas la. Il l'avait envoyee dans un thalasso a Hawai a la fois pour completer les soins d'Holly, et pour eviter qu'elle ne soit au courant de quelque hose. En effet. Si maintenant elle se mettait a raconter qu'il y avait des fees chez elle, elle risquait fort d'etre envoyee dans un centre psychiatrique... Et puis, de toute facon, ca ne ferait que la destabiliser... Et dans l'etat dans lequel elle etait, ce n'etait pas ce qu'artemis lui souhaitait.
Artemis se dirigea donc vers la salle des ordinateurs. Il consulta les enregistrements des systemes de surveillance pendant son absence. Bien sur, il ne trouva rien de suspect.
Ensuite, il selectionna les cameras qui se trouvaient dans la cellule d'Hallizia, et regarda sa reaction.

Hallizia n'était pas de très grande humeur. Fowl l'avait ammené jusqu'à son manoir. Une fois à l'interieur de la propriété, il avait le plein controle sur elle. Et sur Les FAR. Ceux - ci n'ayant pas le droit d'entrer tant qu'il était vivant.
Hallizia se mit a faire les cents pas dans la chambre.Elle allait du lit à la porte de la porte au lit. Elle savait que les caméras posté par le jeune être de boue la surveillait sans cesse. Cela l'énervait beaucoup. Savoir que celui - ci la regardait faire la mettait dans une de ses terribles colère.Une chose qu'il était préférable d'éviter.

* En sortant d'ici( si j'y arrive un jour,) je vais lui étamper mon point dans la figure *

Hallizia leva les yeux vers les caméras. Dans ses yeux brillaient la colère. Une colère contenue et prète a éclater. Un désir de vangeance. Le désir de faire souffrir celui qui faisait souffrir les autres s'en s'en préocupé outre mesure. Celui qui vivait au dessus des remords et de tout autre chose de se genre. Celui pour qui lui et lui seul comptait en se bas monde.

- Tu paieras un jour ! Je te le promet Fowl ! Un jour tu va payer !

Contrairement à ce qu'Artemis avait pensé, les FARs ne vinrent pas leur rendre visite. Décidément, ils n'étaient pas très rapides.

Cela faisait déja plus de 6 heures qu'ils étaient rentrés. Pendant tout ce temps, Artemis avait vérifié sur internet quelques petites choses à propos de dispositifs de surveillance. Il avait d'ailleurs appris pas mal de choses, qui pourraient se révéler etre intéresantes par la suite.
S'ils étaient arrivés depuis plus de 6 heures... Il était peut-etre temps d'envoyer à Hallizia son plateau repas.

-Butler ?
-Oui ?
-Si Juliet a terminé de préparer le repas, apportez-le à notre invitée. Et, tant qu'à faire, j'aimerais bien avoir le mien ici.

Butler partit sur le champ voir ce qu'il se passait aux cuisines. Quelques minutes plus tard, artémis vit clairement Butler apparaitre sur ses écrans, dans la chambre d'Hallizia. Bien entendu, il n'avait pas oublié les lunettes de soleil. Il posa le plateau sur le lit, puis, sans un mot, tourna les talons.

Apparemment, Hallizia s'était calmée, depuis sa capture. En ce moment, il n'était plus question de "tu me le paieras !" ou "laissez-moi partir !". Elle avait du comprendre que s'énerver ne servait à rien. Surtout que s'énerver ne jouerait pas en sa faveur, puisque ça aurait soit le don d'exaspérer Artémis, soit il en serait amusé.

Un jour plus tard.
Artémis estimait qu'Hallizia était restée suffisament longtemps enfermée, et qu'il n'avait pas besoin de plus de temps pour mettre son plan au point. Il était, comme d'habitude, dans la salle des ordinateurs. Il se leva de son siege, et s'adressa à Butler, qui attendait devant la porte.

-On y va

Butler s'était contenté de hocher la tete. Il savait ce qu'il avait à faire. Il avait été mis dans la confidence. Juliet aussi d'ailleurs. Du moins, en partie.

Butler se dirigea d'abord vers le salon, où Juliet regardait un match de catch.

-Prépare-toi. On s'en va tout de suite. Et sors la voiture.

Puis, il tourna les talons, pour rejoindre la cellule d'Hallizia.
-Suis-moi, on s'en va.

Il attendit qu'elle le rejoigne. De toute maniere, elle n'avait pas vraiment le choix, encore une fois. Puisque si elle ne se décidait pas, Butler l'emmenerait de force.

Hallizia venait de demander où ils allaient. Butler s'autorisa un bref sourire.

-Non et oui. Non, tu ne pourras pas savoir où l'on va et oui tu le sauras lorsque ce sera nécessaire.

Aparemment, Hallizia avait décidé de le suivre sans faire d'histoires. Tant mieux.

Butler la guida jusqu'à la porte d'entrée, puis jusqu'à la voiture, qui attendait à quelques metres de là. Juliet était au volant, et Artémis était assis à coté d'elle. Dès que Butler et Hallizia furent montés, la voiture démarra, pour les emmener en pleine ville... Mais pas n'importe où en pleine ville...

hj : Ca y est, ça va enfin bouger ! Je posterai la suite dans la surface => zone industrielle => magasins