Irruption chez les FAR [Libre]

Une matinée fraiche... Le chauffage central était en panne, peut-être.
Pensée stupide, bien sur, à cette profondeur, ils avaient plutôt besoin d'un climatiseur pour rafraichir l'air.
Sans le vouloir, Eina se replongea dans les souvenirs de ses lectures.

Et il marchait, accompagné seulement du bruit répétitif de ses semelles sur le bitume...


Son sourcil droit se haussa parmi les nuages. Ainsi, c'était vraiment ici, ce vieux plan de la ville ne l'avait pas trompé !
Un bâtiment imposant, alliant habilement innovation techniques et vieux crépis effrité. Ils devaient manquer quelque peu de moyens financiers, ceux-là...
Il actionna la poignée, et entra.

Un petit hall plus que sécurisé, des caméras braquées sur lui. Bien sûr, en aucun cas on ne le laisserait aller plus loin avant qu'il n'ait précisément décliné son identité (à savoir, pas un membre des FARs), et ses motivations, qui n'étaient guère glorieuses.
Hum.
Pourquoi était-il entré ?
D'un geste vif, il mit au fin fond de ses poches ses mains aux doigts gelés. La température ne s'améliorait pas, ici. Peut-être un truc de ce fameux Foaly pour faire fuir les intrus en vitesse. Ceux qui n'avaient pas la chance d'avoir une super-combinaison.

La voix électronique emplit soudain l'espace, toute vibrante et grésillante.

"Qui êtes-vous ?
Quelles sont vos intentions ?"

Mouais... Pas fort original... Devant l'absence de réaction, la voix ajouta:

"Aimez-vous les glaces à la vanille ?"

- Pourquoi ?

Ca lui avait échappé. Tout de suite, il regretta cette question ingénue.

"Parce que c'est ce à quoi vous allez ressembler dans moins d'une minute si vous ne sortez pas d'ici. Vous n'avez rien à y faire !"

- Si, dit-il simplement. Et il ajouta: Non, je les préfère à la réglisse.

Puis il attendit, bien décidé à camper là jusqu'à ce qu'il se transforme réellement en glace, ou bien alors, version plus optimiste, que quelqu'un vienne le déloger.

- C'est mon ami, il est venu me voir.

Tiens donc... Qui était-il ? Un lutin ? De toute évidence...
Ledit lutin reprit, un ton plus bas:

- Que veux-tu ?

Bonne question. Oui, que voulait-il ? Respirer, peut-être. Va pour ça.

- J'asphyxie à petit feu, ici... Comme tous, mais peut-être encore davantage... Je n'ai plus qu'un souhait: pouvoir respirer un air véritablement pur.

En disant cela, il ne pensait pas à la surface. L'imaginer seulement lui était si difficile, lui qui n'y avait jamais vécu !
Non, une bonne bouteille d'oxygène suffirait.
Or il ne pensait pas en trouver ailleurs qu'ici.

D'un mouvement rapide, il posa deux doigts sur le poignet de lutin. Ainsi donc, lui ne gelait pas. Un membre des FAR, à coup sûr.

Un rêve germa dans les abimes de son esprit.
Son père, peut-être, était grand commandant des FAR.
Aussitôt, cette chimère était devenue réalité pour lui.

Il ajouta, d'une voix lente et qui charriait des glaçons:

- Je connais l'un des membres des FAR.

Veki vit l'étranger réfléchir à la question. Pendant ce cour délai, il dévisagea l'étranger, il était visiblement un mi-humain mi-elfe. Il ne faisait bon pour lui de traîner ici. L'hybride se mit enfin à répondre :

- J'asphyxie à petit feu, ici... Comme tous, mais peut-être encore davantage... Je n'ai plus qu'un souhait: pouvoir respirer un air véritablement pur.

Veki réfléchit à la réponse de son "ami"...

* Il asphyxie ? Pourtant il fait très bon ici ! Et l'air est pur... Mais oui ! Forcement ! Les mi-humains n'ont pas les même poumons que les elfes ou les lutins. Il venait surement chercher une bouteille d'oxygène, mais ce n'est pas ici qu'il en trouvera... *

L'hybride mit sa main sur le poignet de Veki. Veki tressaillit par la froideur de sa main. Il chuchota :

- Vient chez moi. Nous discuteront au calme. Je reviens.

Veki se dirigea vers la porte du Commandant Root et frappa trois coup bref à sa porte. Il dit :

- Commandant ? J'ai besoin de vous parler en privé le plus rapidement possible.

Veki attendit une réponse patiemment. Quand il entendit l'étranger dire :

- Je connais l'un des membres des FAR.

Veki fit volte-face.

* Lui ? Un pauvre hybride connaître un membre des FAR ? J'ai dut mal entendre. *

- Pouriez-vous reformulez votre phrase s'il vous plaît ? répliqua Veki.

Etrangement, le lutin tressaillit.
Pourquoi ? Si sa main était froide, elle ne l'était pas plus que l'air ambiant, non ?
A moins que le problème ne vienne de lui. Depuis seize ans qu'il vivait, il s'était souvent remarqué des différences étranges...
Puis, il y a seulement deux ans de cela, il avait appris que ses veines portaient du sang humain. Pour le coup, il avait vomi en plein milieu de la bibliothèque avant de courir chez lui, à moitié mort de honte.

- Vient chez moi. Nous discuteront au calme. Je reviens.

Chez lui ? Ça valait toujours mieux que de rentrer aussi sec dans son appartement minuscule. Un vrai repère de rat, d'ailleurs, qu'il comptait bien quitter dès qu'il en aurait les moyens. C'est à dire dans longtemps.

Sur ce, le lutin s'approcha de l'une des portes verrouillées et frappa. Le bureau du commandant Root ? Intéressant.

- Pouriez-vous reformulez votre phrase s'il vous plaît ?

Après un temps, il avait réagi. Mais déjà, les pensées de l'hybride s'élevaient en d'autres directions...
Il brulait d'envie de manger une de ces glaces à la réglisse de chez le vieux gobelin hargneux du quartier nord.
Et pourtant, il se contint, toujours impassible. Le lutin eut pour seule réponse un bref hochement de tête quelque peu impertinent.

Pourquoi Eina, en cet instant, se souvint de Luze ? A cause des glaces, peut-être. C'est elle qui lui avait fait découvrir. Il eut envie de partir d'ici, rapidement, de quitter les entrailles de la Terre. Malheureusement impossible...

- Bien, après tout, je ne vais pas vous dicter vos connaissances.

Regard en coin et murmure cynique: 'Manquerait plus que ça...
L'adolescent se demandait en réalité quelles pouvaient bien être les raisons qui poussaient ce lutin à l'aider. Il était altruiste à l'excès ? Enfin, ce n'est pas lui qui allait s'en plaindre ! Pas pour le moment, du moins.
Devant sa froideur, sûrement, le lutin recula vivement. Ce qu'Eina approuva; une telle proximité alors que l'on ne se connaissait pas !
Coup de chance ou pas, dans ce mouvement il heurta un elfe qui passait à cet instant, les bras chargés de paperasse. Laquelle paperasse fut un véritable coup de fouet dans les ailes translucides.
Ces Fées-là n'étaient-elles pas particulièrement sensibles de ce coté ? En tout cas, le représentant de l'espèce ne le laissa pas paraître, bredouillant une excuse, plus gêné qu'endoloris.
Et c'est avec un calme olympien -ou presque- qu'il manqua défoncer la porte métallique.
Décidément, ce commandant Root devait être fort occupé, pour délaisser ainsi une si honnête requête.

- Commandant Root ? C'est urgent ! Dépêchez-vous ! Il y a quelqu'un qui ne se sent... qui ne sent pas très bien disons. Je ne peux vous en dire plus.

Pourquoi cette hésitation ? Il n'était pas un monstre, du moins pas à sa connaissance. Enfin, depuis son plus jeune âge, il avait eut des difficultés respiratoires, contre lesquelles aucun médicament n'avait eu d'effet. Mais cette fois-ci, c'était une crise plus grave. Il avait failli asphyxier réellement, la nuit dernière, se réveillant à cinq reprises malgré les doses éléphantesques d'aspirine.

Le lutin jeta en regard en direction de ses ailes.
Jolies, ces ailes. Un bleu fleurissait au niveau du choc. Quelques vaisseaux avaient été heurtés, sûrement...
Ne tenant plus debout, Eina se laissa tomber assis.

- Si tu veux avis, tu ne devrais pas rester debout trop longtemps.

Tout de même, à quoi le payait-t-on, ce Root ?! Devant le besoin de ces concitoyens, il n'avait pas à sommeiller !
Sourire discret. Eina se rendait bien compte que ses pensées étaient quelques peu déplacées, pour ne pas dire carrément excessives. Que pouvait-il y faire ? On ne choisit pas ce que l'on est. Et avec ça, ce qu'il était lui plaisait.
Narcissique.

Julius était occupé. Tres occupé. C'était d'ailleurs précisément pour ça qu'il avait demandé a ne pas etre dérangé. Sous aucun prétexte. Or, c'était précisemment le cas. Il fulminait. Qui osait le déranger ? Voila deux jours qu'il travaillait sans relache sur cette affaire. Une mission en surface qui avait mal tourné. Un officié bléssé, de nombreux etres de boue témoins, des lavages de cerveau en masse a superviser. L'agent était dans une phase critique, c'était un lutin. Il avait perdu beaucoup de sang lorsqu'il avait finalement été rapétrié a haven-ville, et ses ailes étaient endommagées. Comme s'il n'avait pas assez de travail ! Et voila qu'ojn venait encore l'enquiquiner sans rason valable. Il se leva, faisant voler les liasses de papier qui s'entassaient sur son bureau.

-Commandant ? J'ai besoin de vous parler en privé le plus rapidement possible.
Il reconnaissait cette voix, c'était Véki. Que voulait il encore. Il fut tenté de le rembarer d'office.
Commandant Root ? C'est urgent ! Dépêchez-vous ! Il y a quelqu'un qui ne se sent... qui ne sent pas très bien disons. Je ne peux vous en dire plus.

Et il insistait ! En voila un qui n'était pas pret de l'acher l'affaire. Julius s'avanca a grandes enjambée et ouvrit violemennet la porte de son bureau, rouge de colere. (Il n'avait pas hérité de son surnom de commandant rouge pour rien). Il vraiment fait attention aus sens des paroles de véki.
Il s'avanca dans le couloir, d'un pas vif:
Pourquoi venez vous systématiquement m'ennuyer avec vos petits soucis! J'ai demandé a ne pas etre dérangé! Et c'est précisément ce que vous etes en train de faire !

Il allait continuer sur sa lancée quand il apercut Véki et un autre inconnu affalés sur deux chaises, le teint pale.
Allons, qui a-t-il, je ne suis pas une infirmiere! s'écria t il avec mauvaise humeur.
Il héla un agent de l'accueil: he! vous ! Vous voyez bien que ces gens sont mal, allez vite me chercher un soigneur !
Il faisait preuve de mauvaise foie et en avait parfaitement conscience, mais il ne l'aurait avoué pour rien au monde. Bien sur, il aurait du répondre plus tot, mais que pouvait il faire de toute façon ?

Julius écouta patiemment ce que véki avait a lui dire. Avant de reprendre:
hé bien ! Qu'attends tu ? Vas lui chercher une bouteille !
*Quelle bande d'incapable* ajouta t il pour lui meme. En quoi ecla le concernait il ? Pourquoi evnaient ils frapper a sa porte pour un probleme de santé ? Mais comme, s'il en croyait Véki, une vie était en jeu, il se devait d'agir.
Vous! Il rappela l'agent qu'il avait interpelé quelques secondes plus tot et fit signe a véki de ne pas tenir compte de sa phrase précédente. Vous avez entendu ? Allez chercher un bouteille d'oxygene! Puis voyant que l'employé se dirigeait calmement vers la réserve de materiel, il s'énerva plus encore.
A croire que je suis entouré d'incompétents. Courrez non de dieu !

Et pour toi veki, bien sur qu'il a l'autorisation de se endre en surface! Tu dois juste l'y accompagner et signer une décharge. Au moindre incident, tu seras considéré comme responsa...allonges-le! cela devrait l'aider a respirer plus facilement. Parles lui, il doit rester conscient! qu'est ce que tu attends ?
julius prit une grande inspiration. je disais donc que tu seras considéré comme responsable puisqu'il doit partir en catastrophe et que les services conscernés ne sont pas au courant qu'une fée de plus est en surface, et encore moins où. C'est votre entiere responsabilité, ne le lachez pas d'une semelle ! Attendez moi une seconde!

julius prit le temps de respirer. Il était tellement en colere qu'il débitait ses phrases les unes apres les autres, a une vitesse alarmante. le manque d'air le faisait rougitr de plus belle. Il avait déja oublié ses soucis premiers, a savoir, cette histoire d'officier bléssé en surface. Julius rentra en coup de vent dans son bureau attrapa un formulaire et un stylo, détruisant au passage, ses piles de dociers. Des feuilles se mirent a voler en tout sens. Il farfouilla une seconde deplus poyur trouver une feuille blanche et un stylo avant de revenir au pres de Véki.

Signez ici, quelqu'un remplira le reste pour vous. Je suppose que vous connaissez les règles....
Entre temps, l'agent était revenu, une bouteille d'oxygene a la main, il s'activait au chevet d'Eina, placant tant bien que mal le masque sur son nez avant d'ouvrir le robinet, libérant ainsi l'oxygene. Dans l'urgence de lasituation, julius avit écouté véki sans savoir si le probleme de ce jeune hybride était bien celui qu'il pensait.
Parlez lui ! Allons allons!
Et qu'est ce que je lui dis ? demanda betement l'employé.
mais ce que vous voulez bon sang !

Entre temps, d'autres agents accouraient, attirés par le bruit. Habituellement, lorsque julius se mettait a crier, chacun se terrait au fond de son bureau, désertant les couloirs, espérant ainsi échapper a la colere du patron. mais aujourd'hui, ils semplaient avoir compris que quelque chose de plus grave arrivait.
Allez me chercher un passe et donnez-le lui!
continua t il en désignant véki. Si son cas ne c'est pas amélioré d'ici quelques minutes, réquisitionnes une navette et enmene le en surface. Compris ?

Le lutin s'était affalé, finalement. Un instant d'ailleurs, Eina avait cru qu'il allait lui envoyer quelque réplique cinglante... Mais non. La mode n'était pas à cela, semblait-il, chez les lutins blessés.

Enfin, le commandant répondit. Ou plutôt, il ouvrit la porte. L'écarlate fleurissait sur son visage tel une tâche de colère... Passablement amusant. Il avait entendu parler de lui, d'ailleurs, suite à une affaire quelque peu étrange à laquelle était mêlée une certaine Short. Le commandant... Roule, non ? Ou Roub', peut-être, pour "roublard". Ce qui d'ailleurs devait être le cas, au vu de la prestance avec laquelle il avait réglée cette fameuse affaire...
Eina manqua sourire, pour finalement rester impassible.
Soudain accès de toux. Il avait l'impression qu'une volée de poussière venait de lui être envoyée en pleine face. Cela existait-il, la poussière invisible anti-intrus ? Bah, il regarderait ça dans un bouquin quand il aurait le temps...
Et pour le moment, pas question de clamser sur place: sans gêne aucune, il balança sa veste par terre et s'allongea, calant le haut de son corps contre le mur. Cette posture, il l'adoptait souvent, lorsque la bibliothèque était bondée et tous les sièges pris. C'est pour cela qu'il avait choisi une veste semblable, suffisamment moelleuse pour pouvoir rester des heures dans une position incongrue.
Le son de son cœur résonnait dans sa tête, il s'en aperçut vite. Pas une syncope, tout de même ? Non, il semblait bien qu'il ne perdrait pas connaissance.
Mais il toussait de plus belle.

Le dialogue s'achevait entre le lutin et Root et ce dernier, en pleine forme -qu'avait-il donc mangé au petit-déjeuner ?-, lançait des ordres à tout-va.
Eina, déjà, n'écoutait plus. Un agent des FAR lui avait passé un masque à oxygène, l'oxygène qui allait avec, et incidemment la moitié de son esprit alla faire un tour ailleurs. C'est donc un regard vague, dans lequel pulsait son cœur beaucoupplus paniqué que lui, qu'il posa sur l'agent.
Celui-ci était visiblement gêné.
Vas-y, dis quelque chose, je sens que je vais lâcher prise avec cette foutue oxygène.

- Euh... Bonjour, nous allons vous prendre en charge, vous verrez, vous allez vite vous remettre. Monsieur, euh... ?

Eina resta béa une seconde entière. Qui était donc ce crétin ? Cela l'indigna. Si les agents n'étaient pas formés à agir en ce genre de situation... mais, sûrement ne s'agissait-il pas d'un agent de terrain. L'un de ceux qui vivaient plongés dans la pénombre électrique des paperasses. Pour le coup, son poul reprit vigueur.
Ca finissait par l'énerver, d'être coincé là. Soit, il était venu de lui-même, la tête à moitié ailleurs, mais maintenant, respirer un air libre et pur ne serait pas de refus.

- Eina, lâcha-t-il, de glace.

Puis s'animant, un sourire sadique se dessina sur ses lèvres pâles.

- Aimez-vous les glaces à la vanille ?

Eh oui, il avait reconnu sa voix. C'était lui qui avait servi de cobaye vocal pour la machine. Bon, il n'avait sûrement pas choisi les textes, mais il fallait bien se défouler sur quelqu'un.
Tandis que l'autre perdait contenance et rougissait au souvenir de ces phrases illogiques que l'on lui avait fait enregistrer, il tourna la tête vers le commandant et le lutin.
Afin de se faire bien entendre, il ôta quelque instants le masque, sans oublier de bien le garder en main. Il le remettrait dans deux secondes. Qu'importe les protestations de l'amateur de glaces.

- Si ce n'est trop vous déranger... Qu'est-ce qu'il se passe, pour moi, là ?

Accès de toux qui résonna dans le hall. Les sons brutaux se heurtaient encore et encore sur le métal, à peine atténué. Vite, il remit le masque.

Parfois, dans des situations banales, vous viennent des questions profondément métaphysiques, du genre "Ça tient combien de temps, une bouteille d'oxygène ?"

Root chassa l'agent débile qui était au chevet de son "ami" l'hybride. Root prit la parole, s'adressant à son "ami" :

- Veki me dit que votre malaise est du a un manque d'oxygène, dû au fait que vous n'êtes qu'un demi-elfe. Nous proposions donc de vous envoyer en surface où le taux d'oxygene est nettement plus élevé. Pensez vous qu'une pareille mesure soit nécessaire ? Je suppose que ce n'est pas la première fois que vous faites un malaise de ce type.....

Root se tourna vers Veki et lui dit :

- Si vous allez en surface, prends juste ton casque et une feuille de camouflage, puisque je suppose que ton compagnon n'a pas de bouclier.....Et j'espère que tues chargé au rouge....il ne manquerait plus que tu tombes en panne de magie.....

- Bien, l'équipement réglementaire donc. Commandant, si je puis me permettre, j'ai une magie bonne à recoller les verues, et mes ailes n'ont qu'un petit bleu, rien de bien méchant. Sinon, pourriez-vous dire à Foaly qu'il faudrait qu'il développe des tuniques plus pratique que les feuilles de camouflage, si vous vous rappelez notre dernière mission pour aller sortir des pattes des fées au Êtres de Boue*... Sinon, je prend quel conduit ? Le E1 ? E37 ?

Hors Jeu : * Voir évènement Hallowen...

- On va aller en surface.

Chouette alors. M'enfin, il déchanta vite: ses méninges allaient devoir travailler d'avantage encore car le commandant enchaîna:

- Veki me dit que votre malaise est du a un manque d'oxygène, dû au fait que vous n'êtes qu'un demi-elfe. Nous proposions donc de vous envoyer en surface où le taux d'oxygène est nettement plus élevé. Pensez vous qu'une pareille mesure soit nécessaire ? Je suppose que ce n'est pas la première fois que vous faites un malaise de ce type.....

Mouais... On n'est pas commandant pour rien, n'est-ce pas ? Si celui-ci avait le cœur au bord des lèvres en permanence, il n'en possédait pas moins un minimum de finesse. Mâchant ses mots, il ôta une nouvelle fois le masque.

- Non, bien sûr, je suis hyper-sensible à la qualité de l'air depuis mon plus jeune âge -pour utiliser une expression cliché-. Et plus je vieillis plus cela empire. Mais, à vrai dire, ces jours-ci mes crises ont adopté un caractère quelque peu atypique. Je tousse, ne parviens plus à respirer, mais on ne peux le rattacher à aucune maladie ni même à l'asthme car ça ne s'arrête pas là: je suis prit de spasmes convulsifs violents, ma peau bleuit, je peux sentir mes entrailles se tordre, accessoirement je vomis, puis je perds plus ou moins le contrôle de moi-même. Je me cogne contre les murs. Aucun danger pour une éventuelle tierce personne, mais pour moi, si. Ajoutez à cela que c'est particulièrement douloureux et le tableau me semble complet. Je vous épargne même la touche finale.

A noter l'utilisation de vieillir. Décidément, son pessimisme inné ne s'arrangeait pas avec le temps. Il toussa une ou deux fois, pour marquer un temps, avala une bonne goulée de cette vie gazeuse en bouteille, et reprit:

- En bref, je ne pense pas qu'une cure d'oxygène pur puisse me nuire.

Lentement, il s'était relevé. N'avait pas tout son sens de l'équilibre, mais bon, on fait avec.
Sans même attendre la réponse du commandant, il se dirigea vers le carrefour des terminaux, duquel partait les embranchements des conduits.

- Tu viens, Veki ?

Sourire radieux. Sans lui, il ne pouvait pas partir en plus, d'après ce qu'il avait pu ouïr.

Sinon, pourriez-vous dire à Foaly qu'il faudrait qu'il développe des tuniques plus pratique que les feuilles de camouflage, si vous vous rappelez notre dernière mission pour aller sortir des pattes des fées au Êtres de Boue*... Sinon, je prend quel conduit ? Le E1 ? E37 ?

-je lui ferrai passer le message. Et je me fiche éperdumment du conduit que vous choisirez, demandes plutot l'avis de ton compagnon....

Puis Eina lui décrivit ses malaises. Julius n'était pas un tendre, et il ne ses sentait nullement conserné par le probleme de l'Hybride. Maintenant qu'il était rétabli et qu'il n'y avait aps urgence, il ne pensait qu'a retourner dans son bureau terminer son travail.

-je ne vous cache pas que j'ai rarement vu de demi-elfe, aussi, je n'y connait pas grand chose. Et encore moins en médecine. Mais je vous recommende la clinique du docteur J.Argon si vous devez vous faire examiner. Il saura certainement trouver le nom de cette maladie.

Donne-t-on un colibri à notre "ami" et une feuille de camouflage ? Ou mon kit de maquillage suffira ?

-feuille de camoufflage obligatoire ! ne prenons aucun risque.

Julius récupéra le dossier qu'il avait fait signer a Véki.

-je ne vous retiendrai pas plus longtemps, véki, je te rappelle que tu es responsable. Contactes Foaly s'il y a le moindre probleme!

[Désolé du retard]



Eina s'amusait, mine de rien. Il observait les réactions des deux autres avec une attention rare.
Ainsi, ce Root était du genre insensible. Cela le faisait sourire. En effet, il avait eu écho de certaines missions importantes, en Russie, notamment... Et ce commandant n'était sûrement pas resté de marbre tout du long.
Enfin, l'immobilisme de Veki l'avait coupé dans son élan:

- Oui, j'arrive. Commandant ? Donne-t-on un colibri à notre "ami" et une feuille de camouflage ? Ou mon kit de maquillage suffira ? Eina, tu veux quoi ? Los Angeles ? Paris ? Pékin ? Moi jmen fiche... Où sinon il a Tara, un lieu magnifique... Comme tu veux, l'ami.

Feuille de camouflage obligatoire ? Ok. Il la prendrait une fois dans le terminal... Et direction Paris ! Après avoir respiré, et selon le déroulement des évènements, il irait bien faire un tour dans une clinique humaine. Pas que ce fameux docteur G.Jargon -ou était-ce autre chose ?- ne lui inspirât pas confiance, mais tout de même.

Les Fées n'avaient pas pu la sauver, elle, et elle était morte alors qu'elle n'était qu'une enfant.
Elle était morte, et lui il vivait.
Plus pour longtemps, peut-être.
Tout dépendait de ce que la vie aurait à lui apporter... Et il comptait bien trouver quelques moyens de rendre son quotidien un tant soit peu amusant.

Il souffla un bon coup, puis passa une mèche de cheveux un peu trop long derrière l'une de ses oreilles à moitié arrondies.

Voix atone:
- Paris, signifia-t-il avant de partir à nouveau.

A la porte, il marqua un temps, respirant encore cet air qui transformait si bien ses poumons en braise, et attisa ce feu.

Contacter Foaly ? N'était-ce pas un centaure ?
Voila qui serait amusant, si cela devait arriver... Or Eina avait bien l'intention de prolonger son séjour à la surface.



[Rp fini ? Auquel cas on reprend dans la navette, voir direct sur Terre ?]