Maison de Gordon Freeman

Une maison normale, peut-être plus éloigné des autres. Mais pour ceux qui connaissait le propriétaire, rien d'anormal. "Sans doute l'homme le plus antipathique que j'ai jamais rencontré", avait déclaré l'un deux. M. Freeman vivait seul dans la maison composé d'une mezzanine (où il couchait et avait installé son ordinateur ainsi que son bureau, et récemment un mini-bar pour ne pas avoir à redescendre en cas de soif). Le rez-de-chaussé était d'une cuisine, d'une salle à manger, une salle de bain et un salon assez vaste avec une télé juste en face d'un large et confortable canapé.
Sur un mur, on pouvait apercevoir un tableau aussi grand qu'une porte (fait par son ex-femme) orné le mur. En fait, il cachait l'accès à la cave. Derrière était situé un petite porte avec un code de 4 chiffres. Pas vraiment pour décourager les voleurs (un voleur compétent n'aurait aucun mal à ouvrir ça, de toute façon, avait pensé Gordon. Mais la laideur du tableau en décourageront peut-être quelque uns...). Dans cette cave, Gordon y avait installé un petit laboratoire personnel, pour ses "petites expériences". Il y avait également une gigantesque armoire, blindé et beaucoup plus protégé que tout le reste. Elle nécessitait sa main droite, sa voix et ses deux yeux. Elle avait coûté un fortune, mais elle était également nécesssaire. Elle cachait tout les médicaments possible et imaginable, des plus rares aux plus banals. Evidemment, en plus d'être misanthrope, Gordon était paranoïaque, et ne comptait que sur lui-même en cas de besoin. C'est pourquoi l'armoire était protégé. En plus, en cas d'infraction, l'amoire s'auto-détruisait, pulvérisant son contenu et une grande partie de la cave. Heureusement pour le voisinage, ça n'était jamais arrivée.
Gordon, en congé pour deux semaines, avait toute la nourriture pour ne pas avoir à sortir (et surtout à rencontrer des gens) pendant ce laps de temps. Il profitait de son temps libre pour répandre ses idées sur Internet (il ne se gênait pas pour s'exprimer), regarder la télé (Un nouveau virus ? Intéressant... J'y songerais peut-être plus tard). L'information semblait cependant être médiatisé car tout les présentateurs prétendaient qu'ils n'y avaient pas lieu de s'inquiéter, qu'un médicament était déjà sortit, etc... Voilà qui faisait penser à son livre sur les pandémies. Mais cela semblait un peu tôt.
Il consulta sa boîte mail et vu avec un sourire que la seul personne à lui avoir souhaité un bon anniversaire était "La Redoute".
Agréable.
Il se leva pour prendre à boire et continua à parcourir des forums et à s'inscrire uniquement pour casser les idées des gens, pour la troisième fois en 5 jours.

J'entends la sonnette retentir et m'arrête un instant. Je ne vois pas qui chercherait à me rendre visite en cette période...
Je décide de continuer à taper, ignorant la personne.
La sonnette retentit de nouveau. Je soupir.
Tu l'auras voulu...
Je prends ma canne et descends les marches lentement (peut-être que la personne s'en ira... Peu probable étant donné que le bruit de ma canne est parfaitement audible). Je passe devant le miroir. Yeux cernés, barbe de trois jours (genre gueule de bois...), encore en pyjama à une heure pareil. Je vais lui faire peur.
Et j'y compte.
J'ouvre la porte, entame un sourire faux et entonne : Bonjour, on s'est trompé d'adresse ?

(Je vais passer à la première personne tiens, c'est plus pratique)

Je regarde l'homme de la tête aux pieds.Je pense qu'il sera dans les pires rencontres faites en fesant du porte a porte pour mon Oncle...

-Bonjour, on s'est trompé d'adresse ?

Je percoit un peu...beaucoup... d'ironie dans sa voix.

-Je pense pas non, Mme..Freeman c'est bien ça?

Je jette un coup d'oeil rapide sur ma liste.

-Je fais partie d'une...compagnie d'électronique,réparations,ventes...

Je regarde la cane..

-Et autres services disponibles...

Ma main pige un penflet dans mon sac et le tent a cet homme bizzarment bizzard.

Je regarde la fille. Peut-être l'esclave d'un parent indifférent, j'espère au moins qu'elle se fait du fric.
Je prends son pamphlet (si, ça s'écrit comme ça) et regarde vaguement, histoire de faire semblant de m'y intéresser. Puis je lui demande, directement :
- Le seul qui m'intéresserait, ça serait les chaises qu'on installe sur les rampes d'escaliers pour les handicapés. J'ai vu la pub à la télé, c'est super pour les feignants. C'est la seule chose susceptible de m'intéresser. Si vous vendez pas de ça, et bien, je vous indique pas la sortie, vous la connaissez déjà !
Sur ce, j'attends une réponse de la fille avec un petit sourire narquois.

*Je sens que tout cela ne va pas nous mener bien loin...*
-Seigneur ! Tant de violence de la bouche d'une jeune fille ! J'espère que vous n'êtes pas comme ça avec tout le monde, a moins que ce soit mon acceuil qui vous ai gêné ? Mais je vous rassure, vous n'êtes pas la première (et encore moins la dernière).
Je ressens un coup de fatigue et tousse pendant une dizaines de secondes. *Il ne manquait plus que ça tiens. Une petite bronchite ou un rhume...*
Enfin bref, si vous n'êtes pas content de mon acceuil, aller donc emmerder le voisinage plutôt que moi (en plein congé en plus).
*Peut-être devrais-je mettre un panneau avec écrit " Attention, misanthrope méchant ! Y'en a qui réfléchirait à deux fois...*
*Alors, qu'est qu'on dit de ça ?*, pensai-je, en attendant peut-être un "Désolé, je ne vous dérangerai plus", ou même "Si j'étais un mec j'te prendrais ta canne et te l'enfoncerais dans le *** !", avec toujours le petit sourire ironique placé sur les lèvres.

*Elle est tenace, celle là... Rare sont ceux ou celles qui me tienne tête. En général, je n'ai rien à faire sauf dans de rare cas, comme mon ex-femme, où j'éprouvais une pointe (minuscule pointe) de respect.) Voilà qui faisait longtemps, j'aurais dû m'y préparer. En plus, vu la carrure, elle doit faire des trucs genre arts martiaux ou quelque chose comme ça... C'est sûr, une canne c'est pas pratique pour marcher parfois mais au moins on est moins emmerder et on a moins de chance de se faire tabasser.
Enfin bref, il serait peut-être temps de réfléchir à une réplique cinglante, non ?
Je réfléchis, et malgré la demi-douzaines de répliques qui me vient à l'esprit, je choisis une autre tactique.*
On toussote encore un coup (en exagérant, histoire de faire un peu pitié), on place un petit regard las et on sort :
- Qu'est-ce que je pourrais faire pour que vous me foutiez la paix ?
*Peut importe si ça impliquait qu'elle avait gagné (elle pourrait être fier de ça, au moins), dans le meilleur des cas elle lancerai un petit sourire sûr d'elle et se tirerait. Mais je pense pas que ça sera aussi simple...*

HJ : Oui, en effet il en avait une. Et c'est normal que mon perso te fasse penser à lui, vu que je m'en suis inspiré.

*J'hésite un instant à appeler les flics, mais entre un type de 43 ans grincheux et une blonde ado, pas la peine de ce poser la question, ils prendront sont partit à elle et pourraient même me demander de m'excuser. Faudrait me payer pour ça.
Bon, j'vais essayé d'en finir...*
- Ecoute-moi moi bien blondinette, tu ne m'aime pas et je t'assure que c'est réciproque, mais je pense qu'on à tout les deux (enfin peut-être pas moi) mieux à faire, alors fait moi confiance que si tu continue à mes les hacher menu, je trouverais par n'importe quels moyens une solution pour te faire sortir même si je dois aller jusqu'à appeler les flics pour ça ! Et si tu pense utiliser tes arts martiaux ou je ne sais trop quoi sur moi, c'est encore mieux (du moins ça le sera pour les flics), je suis tenace et j'hésiterai pas à te coller un procès, tu ne sera ni la première et sans doute pas la dernière ! Et méfit toi aussi de ma canne, avec un embout en fer, ça serait dommage d'âbimer un si joli visage !
Sur ce, je fais un demi tour et me prépare à claquer la porte...

i]Je fais un sourire moqueur.

-Oh mais merci! Je ne pensais pas avoir un si joli visage!

J'ajuste mon sac et me prépare a partir; soit en marchant tranquillement,en me disant que j'ai gagnée , soit en courant pour ne pas qu'il appelle les flics ou je ne sais quoi d'autre...[/i]

- Oh mais de rien ! dis-je avec un grand sourire à peine exagéré. Puis je rajoute, plus bas : Pétasse...
*Elle pense qu'elle a gagné, c'est parfait. Je vais enfin pouvoir retourner à mes occupations.
Je tousse encore, une toux plus grasse cette fois, puis claque enfin cette porte.
*Ah, le pied, une petite engueulade ça vous requinque un homme...*

Même pas le temps de grimper les escaliers, qu'elle me retourne le compliment. Charmante, délicate, y'a pas d'autres mots...
Puis elle resonne encore et je l'entends qui s'éloigne.
*Alors c'est la guerre...* Je m'imagine en train de prendre un fusil à pompe, mais ça serait peut-être un peu exagéré, et les conséquences seraient sans doute désastreuses.
Je sors calmement, la vois qui m'observe un peu plus loin. Je ramasse un des pamphlet étendu sur le sol au hasard. Il me vient l'idée de les brûlés, mais à quoi bon ?
J'examine le pamphlet de plus prêt. *La fin de la guerre verbale*, pensai-je, voyant un numéro inscrit au dos.
- Merci pour ces exemplaires, maintenant je suis sûr de ne pas oublié le numéro pour une "Informations supplémentaires ? Réclamation ? Appelez sans hésiter le 02 43 ...".
Tu trouveras bien un autre job d'été pour arrondir tes fins de mois... Ajoutais-je, d'un ton un peu victorieux (modeste jusqu'au bout).

*Du culot ? Le mot est faible...*
- Oui, et ça me plait ! Je me baisse (difficilement) et regarde le contenu de son sac. Une deuxième pile de pamphlet *Ahem, je pense en avoir suffisamment comme ça* des objets de filles de son âge, il me semble même voir un couteau à cran d'arrêt, mais je suppose que c'est mon imagination.
- Ah ! Un truc intéressant ! Je ramasse un porte-monnaie basique qui ne contient... Que de la monnaie. Même pas un petit billet vert. Décidément, ça dépense vite à cet âge là. Je regarde un bout de papier et vois un numéro de portable. *Mmmmmh...*
- Je prends ça, au cas ou un soir je me sente un peu déprimé et j'ai envie d'emmerder quelqu'un ! Je garde aussi un ou deux pamplhets au cas ou je sois d'humeur carrément massacrante... Je ne vais pas vous faire un dessin (graaaaand sourire cynique) !
Je me relève (tout aussi difficilement) et attends une éventuelle réaction...

- Tout d'abord, sachez jeune fille que à cause d'un "accident", chaque pas trop appuyer sur ma jambe droite me fait souffrir, donc je serais plutôt maso ? A vous de voir...
Quand au besoin d'argent, étant donné que je suis médecin et que je suis excellent, mon salaire est tout ce qu'il y a de plus confortable, et croyez-moi, je le mérite.
En ce qui concerne les filles, et bien peut-être parfois une call-girl, mais sinon ma main gauche fait un excellent travail (Graaaaand sourire sarcastique).
Et puis les pamphlets, disons mieux vaut trop que pas assez. Et on sait jamais, si un jour on me coupe l'électricité...
* Voilà, ça c'est fait. Des commentaires ? (Il en avait peur)*

*Pinaise, mais qu'elle est borné celle là !*
- Et bien, je vais peut-être vous paraître un peu répititif mais il me semble que je peux toujours me permettre d'appeler la police ou le fameux numéro sur le pamphlet. Et j'hésiterais pas une seconde si ça peux rien que vous emmerdez même un peu...

- C'est toujours mieux que de se faire emmerder par une sale...
*On se calme, ne la fait pas revenir encore une fois...*
Plus sage, en effet.
Je fermai la porte assez fort pour qu'elle entende bien et retournai sur mon ordinateur.
Charmante conversation, et le mot était faible.

(L'était temps que ça s'arrête, ça manquait d'argument et de punch... 'Fin c'était temps quoi ^^)