Ceryn posa ses valises. Après une longue absence, elle revenait chez elle.
Elle se remémora brièvement la cause de ce voyage.
Quelle idée avait-elle eu de tenir ce pari avec Helen ! Elle savait pourtant qu'elle le perdrait...
Et quelle idée de lui imposer un chat comme gage ! Helen savait pourtant qu'elle n'aimait pas l'idée de rencontrer des personnes de cette façon...
Mais après tout, c'était bien pour ça qu'elle avait fait ça.
Mais elle y avait rencontré une japonaise, Aya Kanô, une demoiselle particulière dotée d'une histoire difficile qui en avait fait quelqu'un d'assez extraordinaire.
Elles avaient lié connaissance, puis une grande amitié s'était installé entre elles en très peu de temps.
Finalement, elles avaient décidé de se rencontrer et Ceryn était partie au japon quelques semaines en allant faire un tour aux Caraïbes au passage...
Malgré le fait que quelques personnes - ou une, plus exactement - lui manquaient, elle y était resté un bon mois, en profitant pour faire la connaissance de Yoshito Kikuchi (Aya est un personne d'une de mes fanfics sur GTO), un petit génie (petit) de 200 de Q.I. et accessoirement le petit ami de Aya, et sa meilleure amie (à Aya), une jeune fille aux yeux vairons, Urumi Kanzaki, encore plus intelligente que ce dernier.
Quel bonheur de parler avec de telles personnes !
Puis elle était rentrée en Irlande, et elle se tenait à présent devant la grille du parc de sa demeure, habillée d'un chemisier décolleté, blanc et d'une jupe de soie noire coupée en biais au dessus des genoux, fendue sur le côté le plus long.
On apercevait par le triangle de peau dévoilé par les boutons ouverts du haut son lourd médaillon gravé et, se balançant avec, un petit pendentif en forme de trident.
Elle sonna à l'interphone.
Au bout de quelques minutes, une voix bourrue répondit.
"Oui ?"
Elle sourit et attendit un peu avant de répondre, histoire de le taquiner.
"Halem ? C'est Cecily."
"Cecily ? J'arrive."
Peu de temps après, elle vit l'imposant homme qui courait vers la grille, son catogan noir volant derrière lui. Il lui ouvrit et elle se précipita vers le garde du corps qui l'avait fait élever chez ses employeurs comme leur fille adoptive, sautant à son cou et lui planquant un gros bisou sur la joue.
"Hally ! Tout s'est bien passé durant mon absence ?"
"Arrête ça, enfin, Cecily !" grommela le quarantenaire, une rougeur au niveau de joues accompagnant son air gêné.
Montée sur ses épaules, comme pendant son enfance, ils se dirigèrent vers le manoir.
De retour à la maison...