Un conseil : ne pas provoquer un génie de mauvaise humeur

Nouvelle visite chez le psy de Saint-Bartleby. Toujours aussi ridicule, celui-là.

Artemis commençait sérieusement à se lasser de ce petit jeu. Bien sûr, il appréciait l'impression de supériorité qu'il avait à chacun de ses entretiens avec le psy. Il prenait aussi un malin plaisir à le ridiculiser, à soutenir une des théories du médecin avant de la démolir en quelques secondes. Oui, ça l'avait amusé un temps, comme ça. Ca faisait passer l'entretien, lui donnait un minimum d'intéret. Il y avait aussi les fois où Artemis ne se donnait même pas la peine de se donner raison. il se contentait de répondre aux questions, trop absorbé par ses propres pensées.

C'était d'ailleurs ce qui lui était arrivé ce jour-là. S'il était conscient de ce qu'il se passait autour de lui, alerte, il était aussi particulièrement concentré sur son nouveau projet. Un plan, vague, avait déjà muri dans sa tête. Il attendait cependant d'avoir toutes les cartes en main, toutes les informations nécessaires, avant de réellement lancer le projet.

Le psy avait toutefois réussi à le mettre sur les nerfs, lorsqu'une de ses questions, tout à fait destabilisante, avait fait perdre à Artemis le fil de ses pensées... alors qu'il venait juste de réaliser quelque chose ! Flute ! Du coup, ça lui était complètement sorti de la tête, et pas moyen de le retrouver.
Non mais aussi ! Quelle idée, en plein milieu d'un interrogatoire sur ses prédictions au niveau des futures statistiques des maladies (incluant le pourcentage de gens atteint de chaque maladie 20 ans plus tard, l'intervention des pays européens dans la santé des africains etc...) Bref, quelle idée de lancer, en plein milieu de tout ça "Artemis, avez vous déjà ressenti les effets de la puberté ?".

Ca avait été assez destabilisant... Surtout qu'Artémis ne s'était pas vraiment penché sur la question. Il ne pensait tout simplement pas être atteint un jour par ce genre de bêtise qui vous envoie dans les bras d'une fille.
Furieux d'avoir perdu le fil de ses pensées, Artémis avait répondu très sèchement au psy, avant de s'éloigner à grands pas dans le couloir, suivi de près par Butler.

Le moins qu'on puisse dire, était qu'Artemis n'était pas dans un de ses meilleurs jours, et donc pas très disposé à rencontrer des élèves... Chose qui n'allait pourtant pas manquer de lui arriver dans un moment si inopportun.

15h. Plein cours d'anglais. On m'apporte un papier stipulant que je dois me "rendre chez le psychlogue dès que possible"
Car oui! En tant que "petite nouvelle", je dois aller chez le psy.

*Tu crois pouvoir faire péter l'heure d'anglais?* On va voir ça...*

Sourire angélique bien sûr.

-Madaaaaaame? Je peux y aller, le psychologue demande à me voir le plus vite possible.

Limite choquée, la prof. Faut dire que je l'avais bien énervée... Enfin, pas ma faute! Quelle idée de nous faire travailler sur un livre que j'ai déjà étudié, hein!

-...Oui, allez-y et faites vous passer les devoirs.

Je ravale le "Chef! Oui, Chef!" qui me brûle les lèvres, me contentant d'un simple "Oui, Madame". Je range donc mes affaires et avance dans le couloir jusqu'à la salle du psy.

*Youhouuuuuu!!! Une heure de cours en moins!!!* Youhouuuuuu!!! Une heure avec un psy!* Vu comme ça...* Je sais, je sais...*

Aller, tellement motivée que je rentre de plein fouet dans l'élève sortant justement de son rendez-vous avec ledit psy.

-Ah! Désolée! J'ai pas fait attention!

*C'est qui cet...* Eh! Pas d'insulte!* Mais c'est qui? Pour qui il se prend?* Sais pas, moi.*

La façon d'on il m'a jetée m'a laissée abasourdi une seconde, mais je suis trop fière pour le laisser voir.
Je pose mon épaule sur le cadre de la porte, histoire de l'empêcher de sortir.

*Si tu veux mon avis, le gamin, tu l'étale en deux temps trois mouvements, par contre le garde du corps derrière...* Mais jvais pas le tapper!! Jsuis pas comme ça!* ...* Ca veut dire quoi ce silence?* Bah rien... Mais n'oublie pas ton surnom, ma psychopathe adorée*

Baffe et enfermement mental de conscience génante.

Aller, un petit sourire sarcastique pour commencer.

-Mais je suis sûre que ta nounou à toi se fera un plaiiiisiiiir de m'apprendre à marcher correctement, si tant est que j'en ai besoin.

Grand sourire, toujours sarcastique au garde du corps. Ah lala, trop tentant!

*Rin... Jcrois que t'as fais une...* Moi aussi, mais c'est pas grave*

Aller, on se décolle de la porte, et passe devant eux pour aller chez le psy en chantonnant une chanson de J-Rock.
Je frappe à la porte et attens une réponse. Du garçon, ou du psy, qui le premier?

De la demi-elfe XD Je m'incruste, hein. Ca faisait longtemps, Artemis. Bon, si vous ne voulez pas, pas grave, je repartirais aussitôt, j'ai l'habitude qu'on ne veuille pas de moi..snif. Pourquoi sur son fesse de bouc c'est marqué qu'il est célibataire alors que je l'ai vu y a pas longtemps avec une fille ? Snif.
Eh, mais, attends, pourquoi je raconte ma vie, moi ? Et pourquoi pas celle de Lena, pendant qu'on y est ?! ...
Hé hé hé... [Vaut mieux pas, non.] Euh...d'a-d'accord...

Euh, je voulais parler de ? Ah, oui. Je voulais parler de moi en train de m'incruster. Eh, mais non, ça c'est fait ! Euh, non, je veux dire, c'est m'incruster que je dois, pas en parler.

Mon dieu, mais qu'est-ce que je suis bavarde.

Donc, reprenons.

Interruption de l'hybride, trois, deux, un, go !

Le jeune fille sortit calmement du CDI, puis, passé le coin du mur et l'oeil vigilant du surveillant qui venait lui apporter l'heureuse nouvelle, elle se mit à courir comme une dératée.
Courir comme une dératée.
Elle passa un couloir, deux, trois, glissa sur le sol en passant, qui accessoirement était trempé, la dame de ménage étant en train de lessiver le sol - peut-être espérait-elle recréer les vagues de hawai ? - fit un roulé-boulé le long du couloir puis se releva prestement, continua à courir comme une dératée.
Elle court comme une dératée.
Encore un peu ? Encore un peu.
Une deuxième cascade ? Eh non, une seule dame de ménage pour aujourd'hui.
Une dame de ménage, ça va, deux, bonjour les dégâts.

Et l'heureuse nouvelle, quelle était-elle ? Artemis Fowl chercherait-il une ravissante demi-elfe blonde aux yeux mauves pour se marier ? Que neni, ne rêvons pas les yeux ouverts non plus. Mais ça y était lié, d'une certaine façon.

Notre protagoniste avait reçu encore une convocation chez le psychologue et elle avait eu vent d'une certaine visite d'un certain génie avant la sienne.

De là à dire qu'elle l'espionne, il n'y a qu'un pas que nous ne franchirons pas. Oubliez cette dernière phrase, s'il vous plait.

Oh ! Regardez-la ! Je crois qu'on est presque arrivés.
Ses sens à leur paroxysme, enfin presque, hein, Ceryn contourna l'angle en amorçant le ralentissement, évita Artemis et freina, appuyant délicatement sur ses tout aussi délicats talons. Elle le regarda un instant, détourna les yeux, un peu gênée, mais bien plus sûre d'elle qu'à leur dernière entrevue.

Ben ouais, l'évènement n'est pas poursuivi, ça ne veut pas dire pour autant que ce n'est pas arrivé dans la vie de nos personnages, même si ils l'ont oublié.

Bon, elle a vu qu'il était pas content le méchant petit génie, et elle a vu une amie.

"Seiry. Tu es convoquée, apparement."

Après avoir claqué la bise à sa copine (faudra que j'y réponde à notre sujet en salle de dessin XD), la jeune hybride revint discrètement vers Artemis qui était (peut-être) en train de dépoussiérer, ou de déplier (c'est le cas de le dire) sa veste. Elle lissa un faux pli dans le dos du jeune et revêche petit homme de boue et...euh...le salua, tiens.

Soyons civilisés.

(Revoilà les messages loufoques de tata Rachel)

Ah non ! Elle n'allait pas commencer à défendre sa fierté ! Artemis n'était absolument pas d'humeur à lui laisser la moindre miette de fierté, surtout si elle en rajoutait une couche. Nan mais sans blague ! Artémis avait l'habitude que les gens se méprennent sur son compte, compte tenu de son age... Déjà qu'Artemis les détrompait rapidement, il fallait s'attendre à ce qu'il soit totalement impitoyable envers quelqu'un qui lui tienne tête. De plus, la fille semblait l'ignorer royalement. En effet, après lui avoir bloqué la sortie, elle était allée frapper à la porte du psychologue.
Artemis répondit du même ton froid que précédemment.

Si tu parles de mon garde du corps, il peut tout aussi bien t'envoyer sur un fauteuil roulant pour le restant de tes jours.
Un sourire sarcastique se dessina à son tour sur les lèvres d'Artemis.
Alors, partante ?
Petite pause, marquée intentionnellement.
Et j'imagine que ta visite chez le psychologue est plus necessaire que la mienne... Troubles psychologiques, peut-être ?

A peine Artemis avait-il prononcé cette phrase que quelqu'un d'autre fonçait déjà sur lui. Personne qui l'évita, et qu'il connaissait... Il y avait donc des circonstances atténuantes. Toutefois, elle lissa familièrement un pli dans son dos... Ce qu'il n'apprécia pas vraiment sur le moment.

Bonjour Cecilya. Mais s'il-te plait, évite de me toucher. Ce n'est vraiment pas le moment.

D'ailleurs, le dire à voix haute lui permit de réaliser que c'était la première fois qu'elle avait ce genre de geste attentionné envers lui. En général, elle semblait trop timide et maladroite pour oser quoi que ce soit. Soit elle avait changé (c'est vrai que ça faisait un petit moment qu'il ne l'avait pas vue), soit elle le considérait vraiment comme un proche à présent. Cette appellation de "proche" dérangeait Artemis... Pas moyen de savoir pourquoi...

Artemis avait pincé les lèvres en remarquant que les deux jeunes filles se faisaient la bise. Ainsi donc elles se connaissaient... Artemis avait essayé de contenir sa mauvaise humeur devant Cecilya, mais il savait bien qu'il n'avait réussi que partiellement à parler "gentiment".

...C'est qui la folle sui arrive en courant?
Ah oui, Cecilya.
Ah, la bise. OK, pourquoi pas, après tout.
Si ça peut énerver l'autre, moi je veux bien.

-Oui... On me demande toujours d'aller chez un psy à chaque fois que je déménage. A cause de mes parents. Bah, ça me fera rater une heure d'anglais.

Je m'adosse à la porte du psy qui ne semble pas tellement motivé pour ouvrir ladite porte et adresse un grand sourire au gamin en costume-cravate, apparement une connaissance de Cecilya.

-Mais moi aussi, je peux t'envoyer dans un fauteil roulant pour le restant de tes jours. Ca t'intéresse? On s'ennuie moins quand on est deux, tu sais.

*Je croyais que tu voulais pas le frapper?* Je croyais qu'il allait être moins énervant*

Je me tourner vers Cecilya, laissant ma conscience garder un oeil sur le garde du corps, histoire d'éviter de retrouver avec deux-trois morceaux en moins.

-Dis, Cecilya, j'ai... disons raté... le dernier cours d'art. C'est quoi le sujet que la prof a donné?

Car oui, j'ai réellement raté un cours pour cause d'entrainement de karaté. Je compte bien l'avoir mon sandan, moi. Pas envie de rater mon concours pour un cours de dessin. Surtout que je mets jamais longtemps pour dessiner. Et bien dessiner, en plus. Ca reste le plus important dans un cours d'art, en même temps.
Bon, il se décide à ouvrir cette porte le psy ou toujours pas? Pas que mais je sais déjà ce qu'il va me demander. C'est toujours pareil.
"Pourquoi êtes-vous venue à Dublin? Vous ne déprimer pas, suite a ce qui est arrivé à vos parents? Ca ne vous gène pas de déménager aussi souvent..." etc, etc pendant une heure. Une très longue heure.

[Je m'incruste aussi ^^ Si ça fait trop de filles pour un seul mec, pas de soucis, je pourrais partir!! ]

*J’y crois pas! Non mais j’y crois pas ! Non mais j’y croiiiis paaaaaaaaas !
-Ooh, allez, c’est pas si grave, après tout !
-Siiii ! Mais tu ne te rends pas compte, ma parole !
-Le seul truc dont je me rends compte, c’est que tu es entrain de me donner une migraine carabinée !
-Je rêve !
-Moi, pas !
-Tu te rends compte de ce que tu as fait ?
-Allez… comme si je ne le savais pas !
-Pff… non mais quelle idée !*

Allez, ma fille. Respire un graaaaand coup. Tu vas y arriver ! Allez, plus que cinq cents mètres. Tu frappes ; tu t’excuses, et tu repars ! Paf ! C’est pas compliqué, non ?

Hm. Vu comme ça, ça ne l’était pas… mais Eileen savait qu’elle bloquerait. Qu’elle ne pourrait tout simplement pas s’excuser. Pas après ce que ce satané psy lui avait dit !

« Mademoiselle Swan, votre comportement est tout simplement inadmissible !
-Inadmissible ? Que voulez-vous dire ? lui avait-elle alors demandé.
-Vous avez frappé un élève ! Un élève de terminale !
-Et ? »

Et ça avait tout déclenché.

« Mais vous êtes folle, ma parole ! On ne frappe pas les élèves ! Pas dans cette école, en tout cas ! avait alors hurlé le psy en pétant les plombs.
-Je ne suis pas folle ! D’abord, c’est lui qui a commencé… s’il ne m’avait pas insulté, lui et ses copains débiles, je ne lui aurais pas mis ce coup de poing !
-Vous lui avez cassé le nez !
-Et alors ? Un nez, ça repousse ! »

Sur cette dernière (et brillante…) répartie, Eileen s’était levée et était partie du bureau du psy.
Et maintenant… elle devait y retourner, pour s’excuser. Et subir un interrogatoire qui commencerait par « Mademoiselle, parlez-moi franchement. Avez-vous un proche alcoolique, ou êtes-vous battue ? ». Ca, elle le savait. C’était déjà arrivé, une seule fois. Quand elle habitait en Angleterre. Elle avait alors dix ans. Un imbécile de garçon avait essayé de lui soulever sa jupe d’uniforme… Et le pauvre garçon s’était retrouvé les quatre fers en l’air. Avec le nez cassé… Le psy avait du la prendre pour une gamine traumatisée et suicidaire, car il lui avait demandé « Votre père boit-il ? Non ? Votre mère ? », « Avez-vous était déjà agressé ? Non ? Avez-vous déjà essayé de vous suicider ? » ; « Subissez-vous des violences de vos proches ? », etc…

***

Oups. Il y a l'air d'avoir du monde...
Tiens... deux figures qui ne lui étaient pas inconnues! Cecilya et Seiryyu. Par contre, le garçon... elle ne le connaissait pas. Il était assez mignon (*moins que Victor, hein Li'?* - *Mais tu ne vas pas te taire, toi??* ), et très très en colère...

Elle lui jeta un drôle de regard, avant de s'avancer vers les deux filles pour les saluer.

Il y a des vagues à Hawai ?
Mon dieu, c'est reparti. Euh, non.

Calmons-nous OO Restons caaaalmes je vous dis ! Et il n'y aura pas de dégâts. Pas de blessés et de morts inutiles. Restoooons caaaalmeuh.

De quoi je voulais parler déjà ? Ah oui, je dois répondre au message.

Vous croyez que je vais réussir à faire tout un message comme ça ?

[...] Eh, le scotch, ça marche bien =)

Soyons sérieux, que diaaaaableuh ! [Pourquoi c'est toi qui dit ça ?] Méeeeeuh.

Répressivons tout ce bazardel. [Non mais c'est quoi ce langage ?] *Tue les gens*

Il y a des vagues à Hawai ? [Tu te répètes, Rachel.] Même pô vrai d'abord-euh.

Au fait, je connais Satan. Il est très méchant, mais il sent très bon. C'est une odeur enivrante, mêm un poil excitante. Et il s'entend pas mal avec Lena (prodige, prodige). Mon dieu, un couple là-dedans, ça suffisait, pas un deuxième (quoi que maintenant qu'elle est célib...ce serait marrant à voir, 666 et elle) !

Pourquoi je parle de ça ? Ah oui. A cause de Sei.

"Tu t'y feras vite à celui-là, je pense. Il est casse-pied, mais...distrayant."

Elle se pencha vers la jeune fille pour lui murmurer quelques mots.

"Je ne te le conseillerais pas, Butler est prompt à réagir..."

Après son geste téméraire (suicidaire, ouais, dis donc, ça lui a fait de l'effet de se balader dans une pyramide pour piquer un vieux bouquin), elle répondit d'un brève "J'avais cru le remarquer." puis revint vers Seiryuu et leva les yeux au plafond une demi-seconde, maudissant son incompétence XD (En même temps, je ne dirais pas que c'est faux, mais...moi non plus je ne prends pas mes devoirs...)

"Excuse-moi, mais j'ai commencé mon devoir de musique pendant le cours et je n'ai prêté attention durant l'heure qu'à la sonnerie."

Bruit de pas. Dis donc, ça fourmillait devant le bureau du psy. Jamais compris pourquoi l'était toujours pas viré, celui-là. Si il énervait autant des élèves qui venaient le voir, c'était peut-être de sa faute, et non de celle de ces jeunes gens, non ? Non, c'est vrai, les adultes ne pensent pas de la sorte. Toujours les jeunes les coupables dans un conflit entre un adulte et un adolescent.
Ah, Eileen. Encore en train de parler avec sa conscience...
C'est quoi ce regard au juste ? Elle a envie de se faire étriper la cocotte.
Euh, passons.

"Bonjour, Eileen. Au cas où cela t'intéresserait, Victor va très bien."

Un p'tit sourire en coin ?
Allez, un p'tit sourire en coin.
[Non mais c'est pas bientôt fini, ce délire ?]

Ah! Mal à l'aise. Ok, je vois.

-Juste un conseil comme ça: n'essaie même pas de me frapper, tu risquerais de perdre deux-trois bouts de toi, plus ou moins utiles en général et/ou de te retrouver dans un fauteil roulant pour le restant de ta vie.

Grand sourire.

-Ne jamais provoquer une nidan resté invaincue pendant douze ans. Ca vaut mieux. Surtout pour celui en face de moi.

Bon... Un dessin surréaliste cette fois... Youhou! Super sujet...

*Bah, tu peux toujours ressortir tes premiers dessins, ça devrait aller.* T'as pas tort... Mais je les ai brûlés...*

-Ok, merci... Un sujet surréaliste cette fois? Pfff... Qu'est ce que je peux faire...? Bon ben je vais y réfléchir pendant mon "entretient" avec le psy.

(désolée, manque d'inspi et je dois aller me coucher)

Hors jeu : Pas de souci pour une incrustation supplémentaire. ^^



Artemis, toujours conversant le plus agréablement du monde avec la fille qui lui avait foncé dedans, haussa un sourcil. Aller chez un psy à chaque déménagement... Fallait vraiment pas être original. C'était le genre de visite que le psy devait recevoir tous les jours. Alors qu'un génie de 12 ans, faut bien avouer que ça sort de l'ordinaire.

C'est bien ce que je disais, ta visite chez le psy est plus nécessaire que la mienne.

Elle allait lui casser les pieds encore longtemps, celle-la ? Et elle le menaçait... Elle ? L'envoyer dans un fauteuil roulant ? Impensable. Elle était bigleuse ou quoi ? Butler n'était peut-etre pas assez grand pour qu'elle le remarque ?
Artemis, comprenant que les mots de Cecilya ne lui étaient pas adressés, les ignora volontairement.

Bien que la proposition me paraisse particulièrement alléchante, je crains que ce ne soit impossible. Mon meilleur ami... Oui, celui qui est particulièrement grand et baraqué, juste derrière moi... Eh bien... Il risque de ne pas apprécier, lui... Enfin... Après, tu fais comme tu le sens...

Quoique... Meme si Artemis savait qu'aucun élève de Saint Bartleby n'aurait le culot et la folie nécessaire pour provoquer Butler en toute connaissance de cause, il savait que si cela se produisait, il se retrouverait dans une position désagréable dans les heures suivantes. Paperasses, comptes à rendre à l'administration, au psychologue, à ses parents qui auraient certainement vent de l'affaire... Bref... Position inconfortable, mais pas dramatique non plus.

Conversation sur l'art... Artemis n'y prit pas part. Strictement rien à faire. Il n'était pas inscrit à l'option art, connaissant déjà tout le programme depuis longtemps.

Une troisieme fille fit son arrivée. Ca commençait à être un rassemblement, dans le coin... Et Artemis, de mauvaise humeur, n'avait aucune envie de s'attarder. Il ne voulait pas non plus partir comme ça, d'un coup... Et encore moins vexer Cecilya, qui risquait vraiment de se demander quelle mouche avait pu le piquer pour qu'il réagisse ainsi. Quoi que... Elle devait deja se poser la question...
Ah. La nouvelle fille s'appelait Eileen. Jamais entendu parler. Artemis n'avait pas non plus gardé le souvenir de l'avoir croisée dans les couloirs. Remarque, c'était normal, puisqu'il ne prêtait pas attention aux autres élèves. Sauf quand il avait personnellement affaire à eux, bien entendu.

Victor ? Jamais entendu parler non plus. Enfin quoi, vous ne vous en doutiez pas ? Vous n'avez pas lu ce que j'ai écrit trois lignes plus haut, ou quoi ? Eh bien relisez-le donc !

Vraiment agaçante, celle qui lui avait foncé dedans. Elle essayait même de faire de l'humour. Oh, pas en s'adressant à Artemis, Dieu merci. En fait, c'était peut-etre meme encore plus incultant de se voir traiter de gosse tout en se faisant ignorer royalement, puisqu'elle parlait de lui tout à fait comme s'il n'était pas là. Et elle se permettait même de lui adresser des clins d'oeils (d'yeux ? XD). Non mais elle ne se sentait tout de meme pas complice !

Oui... Un gosse qui fait de la psychanalyse aux psys qui demandent à le voir. Etonnant, pour un gosse, non ? C'est ce qu'ils disent tous...
Dommage qu'on ne puisse pas employer la meme expression pour tout le monde...

Pour leur cours d'art... il était évident qu'Artemis connaissait le sujet du devoir suivant. Puisqu'il était déjà en avance sur le programme, je vous dis ! N'empeche, il n'allait quand meme pas luui faciliter la vie, à la mademoiselle-sans-gene !

Et... Cette mademoiselle-sans-etc... n'avait pas été battue pendant douze ans ? Peut-etre pas que de la frime... Mais ce n'était pas suffisant.

Alors c'est parfait, je crois avoir trouvé la personne qui va pouvoir te retirer al raison de ta vantardise. Je t'ai déjà parlé de Butler, n'est-ce pas ?

Un ami ? Elle veut rire ? Et les rougissements, regards énamourés et j'en passe, c'est classique entre amis ?
Bon, je n'ai strictement rien à dire, suffit de voir le regard infiniment tendre que Cecily pose justement en ce moment sur son cré...génie adoré.
Et d'ailleurs, elle était dans le même état il n'y a pas si longtemps dès qu'elle le croisait... Pouvaient pas échanger deux mots sans qu'elle ne bégaie au fois quatre fois...
Allons, cessons de ressasser de mauvais souvenirs (je n'ai pas la prétention d'être drôle, malotrus, môa) et passons à la suite.
Je parlais donc des regards fous d'amour et de timidité de Vicky et Eily... *toussote* Ben, va pas nous mentir non plus, ma cocotte.
J'en connais une qui n'est pas douée pour parler et qui a du mal à être vraiment sincère et à dire ce qu'elle aimerait dire à une certaine personne... *se prépare à être dire par celle concernée* Ne suis pas son exemple ^^"

D'ailleurs...

"Le baiser de salutation, sur la joue ou sur la bouche ?" répondit-elle à son amie moqueusement.

- Cecily, tu es vraiment cruelle, parfois...
. Mais qu'ai-je encore fait ?
- Arrête de jouer les innocentes.
. Arrête de parler dans ma tête, Hally.
- ...

Vous voyez ? Elle a attrapé la félicienne, elle aussi -_- Sauf que là, c'est pire, c'est son...euh, Halem, qu'elle a dans la tête.

Cecily se retourna en un clin d'oeil vers Artemis, interloquée, les yeux si ouverts qu'elle n'avait pas l'air d'avoir de paupières. Son meilleur ami ?
C'était étonnant qu'il le reconnaisse, en public qui plus est, même si ce n'était sans doute que du sarcasme.

Puis vint le petit tour de magie de l'agressive numéro 1, venant murmurer à l'oreille de l'agressif numéro 2, faisant fi de l'agressif numéro 3.

Non mais ça n'allait pas se passer comme ça, foi d'agressive numéro 4 !
[Euh...foi d'agressive numéro 4 ?] ^^"
Non mais ça n'allait pas se passer comme ça, foi de Cecily !

Et elle aussi, elle savait faire de la magie...euh, je veux dire de la téléportation.

Hop ! Téléportation !

Euh, je veux dire:

En un éclair, Ceryn se déplaça à côté d'eux puis les écarta doucement, résistant à l'envie bizarre de casser un ou deux oeufs sur la tête de Artemis de secouer un bon coup Sei pour lui remettre les idées en place.

"C'est bon ? C'est fini ? Parce que si tu tiens tant à te battre, je suis là aussi."

Euh... Là, Artemis aurait bien besoin d'être pincé. Est-ce que Cecilya était réellement en train de parler "gossip" ? En même temps, c'était pas étonnant que ce soit la premiere fois qu'il l'entende... D'habitude, lorsqu'Artemis lui parlait, personne d'autre ne participait à la conversation... A cause de la présence de Butler, à n'en pas douter. Et certainement que le fait qu'Artemis ne soit pas réputé pour etre particulierement sociable y jouait un peu, aussi.

Butler n'avait pas trop à se faire de souci. Il avait étudié à la prestigieuse académie de Mme Ko, et avait appris à gérer plusieurs adversaires à la fois, bien plus entrainés et durs à cuire que les trois jeunes filles qu'il avait devant lui... Bien que l'une d'entre elle semble avoir reçu un entrainement de combat rapproché... Ca ne suffirait pas pour inquiéter Butler, mais il était tout de même tendu, pres à agir... Au cas où.
Il surveillait aussi l'autre jeune fille... Qu'il ne connaissait pas... Pour Cecilya, il avait confiance. Mais la dernière à être arrivée des trois semblait être la plus intimidée par lui. Bah, il avait l'habitude. N'empêche, c'était assez marrant quand on y pensait. Comme s'il allait faire un pas de son coté pour lui briser les cotes... Comme ça, sans raison... Mais c'était assez divertissant d'observer les réactions des gens... Alors pourquoi ne pas continuer à lui envoyer des regards appuyés ?

Artemis, qui avait remarqué la réaction de la jeune fille, mais pas celle de Butler (puisque le garde du corps se tenait juste derrière lui), Artemis s'adressa à Eileen.

Inquiète ? C'est pas la peine, tu sais... S'il t'aime bien, il n'y a pas de raison pour qu'il s'énerve...

Allez... Ca coutait rien de lui adresser la parole, à celle-là... Histoire de prouver qu'Artemis n'avait pas que sa fierté pour bagage.

Artemis haussa un sourcil. Chacun semblait avoir une definition différente de "meilleur ami". Pour Artemis, Butler était en fait son seul "ami"... Enfin... S'il pouvait l'appeler comme ça... Disons que la relation qu'il avait avec Butler était très particulière, et qu'elle était à mi-chemin entre l'amitié et la relation garde du corps-principal.
C'etait son seul "ami"... Et donc le meilleur. Logique, non ?

Le dictionnaire spécifie-t-il quelque chose d'aussi dramatique et ridicule ?
Vous aurez surtout du mal à trouver y la definition d'une expression telle que "meilleur ami"... Chacun interprète donc l'expression comme il l'entend. Tout est relatif.
Mais votre meilleur ami doit avoir beaucoup de chance... Et c'est une situation dans laquelle vous ne risquez pas de vous retrouver tous les jours... Ca n'engage donc pas à grand chose...

Butler avait surement perçu que les intentions de "Seiry" (comme l'avait appelée Cecilya un peu plus tot) n'étaient pas mauvaises... Voila pourquoi il n'avait pas réagi.
Quand à Artemis, il n'appréciait ni le ton qu'elle avait employé, ni ses manières. A force de jouer avec le feu, elle allait vraiment finir par se bruler les doigts...

Avant que la jeune fille n'ait fini sa petite phrase de menace... Ou on ne savait trop quoi, d'ailleurs... Vantardise ? Eh bien... Butler s'était lui-meme mis en action. Il était déjà derrière Seiry et lui tapotait doucement l'épaule. A son tour de lui chuchoter à l'oreille.
-Non, rien. Je vérifiais juste un truc.

Cecilya aussi intervint. Bien. En fait, elle ne semblait pas être si différente que ça, avec ses amies par rapport à quand elle était avec lui. Un peu moins timide... même beaucoup plus assurée... Raisonnable, lucide... Ca changeait Artemis de toutes les personnalités importantes qu'il rencontrait chaque mois, avec qui chacun devait garder un masque, essayant d'en dissimuler le plus possible à l'autre... Bref, il était assez rare pour Artemis de passer du temps en compagnie de personnes tout à fait naturelles... Meme Butler après toutes ces années, particulierement influencé par son metier, n'arrivait pas à être naturel.

Un peu stressée, par Butler ? Logique... Tout ce qu'il y a de plus logique... Le contraire aurait meme été très étonnant... Et cela aurait poussé Artemis à soupçonner la jeune fille d'avoir mijoté quelque chose de pas net. Son age, le fait qu'elle soit une fille ne jouaient pas particulièrement en sa faveur... Enfin... Disons qu'Artemis n'en tenait pas compte... Il se méfiait de tout le monde sans exception, et il était particulièrement bien placé pour savoir que ce n'est pas l'age d'une personne qui permet de déterminer la culpabilité d'une personne.
Non mais regardez-le ! A douze ans, pas très grand, le teint pâle... Artemis était loin d'être quantité négligeable...

Le contraire aurait été étonnant... Mais on n'aurait pas idée d'engager un garde du corps faiblard, petit et maigrichon, n'est-ce pas ?

La jeune fille qui lui était rentré dedans était partie précipitament. Décidément, elle était vraiment immature... Il n'y avait que des enfants pour courir dans tous les sens. Et tout ça pour ramener une guitare... Soit elle avait déposée sa guitare dans un lieu sécurisé et donc rien ne pressait pour aller la rechercher, soit sa guitare trainait quelque part, et il avait donc été particulièrement idiot de l'y laisser aussi longtemps... Bref, l'opinion d'Artemis quant à cette jeune fille baissait de minute en minute...

Pourquoi le psy n'avait-il toujours pas ouvert la porte ?
Non, il n'est pas toujours aussi long, mais il est plutot lent à la détente, il faut bien le lui reconnaitre. Et... Je pense qu'il est encore en train de se demander pourquoi je suis sorti brusquement de son bureau... Il n'est pas très futé, faut pas lui en vouloir...
Si vous avez des problèmes importants à traiter avec un psy, je ne vous conseille pas celui-ci.... Quoique... Les autres ne sont pas forcément mieux...

On pose la guitare et on s'en occupe plus.
Bah quoi? Vous pensiez que j'allais la serrer dans mes bras, lui murmurer des mots doux et grogner sur tout ceux qui oseraient d'approcher d'elle?
Ben nan. Je suis pas comme ça. Enfin pas totalement. M'arrive de grogner. Dépend des circonstance, hein, je suis pas un animal sauvage non plus.
Enfinbrefpassons.
Donc, on s'occupe plus de la gratte et on voit pourquoi le psy n'est toujours pas décidé à ouvrir sa lourde.

-Qu'est ce que tu lui a encore fait, au psy?

Pourquoi encore? Je sais pas. J'avais envie, tiens!

-Et non, je n'ai pas de problèmes ni importants ni particuliers à régler avec un psy, c'est juste que je n'ai pas le choix. C'est bête, je sais. Mais bon, ça me fait passer une heure amusante. C'est hilarant de voir un psychologue se démener pour obtenir quelque chose. Juste un mot, une idée. Mais ils n'obtiennent que des "mmm...", "oui, si vous le dites..." "oh, vous savez, moi..." Très jouissif de les voir faire une crise.

Ah! la la! Qu'est ce que c'est drole! Ils deviennent tout rouge, et après être sorti on les entend piquer une superbe crise d'histérie ou de désespoir.

Pourquoi "encore" ?
D'où elle savait ce qu'il avait pu infliger au psy par le passé ? Passé se résumant à un an et demi... Cecilya lui avait-elle raconté sa relation quelque peu particulière avec le psy ? Il n'aimait pas l'idée qu'elle parle de lui dans son dos... Mais Artemis n'était pas du genre à faire des enfantillages, et les petits ragots de ce genre lui importaient peu...
Il prit un ton tout à fait désinvolte.

Oh ! Mais rien de particulier, cette fois-ci ! Je suis juste sorti de son bureau avant la fin de l'entretien. Et maintenant, il va s'imaginer que c'est à cause de son histoire de puberté que je suis sorti... Je verrai bien ce qu'il en aura déduit la prochaine fois que je le verrai...

Ah... Ne pas répondre... Une technique qu'Artemis n'utilisait jamais, puisque ça ne servait à rien... En effet, si les psychologues ne trouvaient pas de réponses à leurs questions, ils allaient essayer de les poser, de les reposer différemment, ou allaient vous qualifier "d'associal", nécessitant donc une aide particulière pour s'intégrer dans la vie de tout les jours, et s'habituer au mode de vie du citoyen irlandais. De plus, les psychologues savaient bien qu'Artemis était plus intelligent que la moyenne... Ils ne se contenteraient pas de réponses aussi évasives... Artemis trouvait donc bien plus divertissant de démonter leurs théories les unes après les autres... Quand ils n'en auraient plus à lui proposer, peut-etre admettraient-ils enfin ce qui était, et le laisseraient-ils tranquille...

Oui, pourquoi pas... Moi c'est l'inverse. Je démonte ses théories les unes après les autres, et je lui fais comprendre qu'il est inutile et incompétent... Assez divertissant aussi... Et ça me permet de travailler mon sens de la logique...

La dernière à être arrivée sumblait être la plus timide des trois. pourtant, Cecilya ne paraissait pas non plus décidée à prendre vraiment part à la conversation.

Et vous ? Pourquoi vous êtes ici ? Vous avez toutes rendez-vous en même temps chez le psy ?

"Cette fois-ci"? J'ai vu juste?

-Ah ouais, tiens pas mal non plus comme technique. Doit être sympa à voir.

Ah ouais, tiens, pourquoi ya autant de monde, au fait?

-Sais pas. Y avait écrit 15 heures sur ma feuille alors je suis venue à 15 heures. Et puis Cecily est arrivé en courant comme une malade. Et enfin Eileen.

Je me tourne vers la porte en priant Seiryu pour que ce psy ouvre la porte de son bureau [oui, Seiryu est un dieu japonais ^^' Pour ceux qui veulent savoir ce que ça veut dire, faut lui demander]. Mais il a décider de pas m'écouter et de pas ouvrir la porte. Pour une fois que je lui demandais quelque chose, franchement!

[ou comment faire un post quand on a pas d'inspi' pour faire avancer un sujet XD]