Visite surprise...

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Mardok arrive à la tour Spiro vers 10h30 environs. Il examina attentivement les lieux car c'était sa première visite ici mais ce ne serait sûrement pas la dernière. Il s'avança vers les portes coulissantes qui s'ouvrirent sans un bruit. A l'intérieur de la tour tout était d'un tel luxe que Mardok se crût chez un roi mais il déchanta bien vite lorsque 2 hommes arrivèrent à sa rencontre. Il reconnu l'associé du propriétaire des lieux et décida qu'il ferait bien de rester sur ses gardes.

-Qu'est-ce que vous voulez ? demanda brusquement l'associé

-Bien le bonjour messieurs. Je veux rencontrer le patron... J'ai quelques mot à lui dire.

-Il n'est pas libre pour le moment. Revenez plus tard. Disons... jamais.

-Hahaha ! Mais vous êtes drôle... Non franchement laissez moi le voir.

Tout en disant cela, Mardok prenait des photos des lieux grace au miniscule appareil dissimulé dans un des boutons de veste. Il remarqua soudain un jeune homme qui venait d'entrer et se demanda qui cela pouvait-il bein être.

-Agent William Halle, de la N.S.A. Je viens parler à monsieur Spiro, dans le cadre d'une enquête concernant la sécurité d'état. Et monsieur ici présent est avec moi.

Je passais sans même m'arrêter - déposant au passage une arme de poing sur le comptoir de la réception, et me dirigeais droit vers l'ascenceur, leur montrant brièvement ma carte de membre des services secrets.
Le plus amusant avec ces cartes... c'est que presque personne ne sait à quoi elles ressemblent vraiment.
Donc suffit de faire un truc avec un air un peu officiel, genre carte bancaire haut de gamme, dorée, argentée ou bleu marine. Légèrement brillante... Une espèce de piste magnétique, une photo, une signature, et un ou deux filigranes...
Bon, on va arrêter là où je vais finir par me croire plus invincible que je ne le suis. Alors, l'autre ? Aucune idée. Bien habillé... L'air grave et un peu agressif... Soit un vulgaire truand, ou alors un de ces horribles flics blasés comme on en voit plein dans les mauvais feuilletons... Mais dans ce cas, il était blasé ET suicidaire...

-Bon, je vous laisse trois secondes pour m'ouvrir l'accès à cet ascenseur, ou alors je pars et la prochaine fois c'est avec un escadron du S.W.A.T. que je reviens.

Les gorilles de Spiro n'étant pas réputés pour leur intelligence, je comptais bien jouer là-dessus autant que possible. Après tout... les vidéos de Dino le Dinosaure ne font-elles par parties de leurs hobbbies, soit dit en passant intellectuellement limités ?
Le seul qui risquait de s'apercevoir de la supercherie était "l'autre"... mais il n'a aucune raison de me faire des problèmes, si ?

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Mardok regarda attentivement cet homme et haussa un sourcil lorsque celui-ci montra sa carte se préntendu agent de la N.S.A. Il ne fut cependant pas surpris lorsque les hommes de Spiro se concertèrent du regard, visiblement surpris. Mardok s'approcha du jeune homme et lui mit discrètement son 9 milimètres dans le dos.
-Qui êtes-vous et que venait vous faire ici ? N'essayais pas de me rouler, la carte N.S.A ne ressemble aucunement à la votre.

Les deux autres regardèrent Mardok et l'homme d'un oeil surpris et demandèrent :

-Hé vous deux ! Vous travaillez ensemble ou pas ?

-Bien sûr que l'on travaille ensemble.

Puis il entraina l'autre vers l'ascenceur.

-Bon, vous l'ouvrait oui ou non ? Votre patron ne serait pas content d'apprendre que vous avez refusé l'accès à deux personnes aussi importantes que nous.

Bon, ben... carte joker. Le flic blasé sûr de lui et armé. Comme il a compris que la carte était une fausse; soit CIA, ou alors NSA... F.B.I. A moins que ce ne soit Interpol. Le 9mm sans silencieux exclut les services secrets. Pas assez discret. Et chez le F.B.I., ils travaillent toujours par deux. Reste plus qu'Interpol.

- Moi ? Qui suis-je ? Bonne question. Parfois, quand je me regarde dans un miroir je ne me reconnais pas... Par contre, vous... Interpol. Reste que si j'étais vous, je rangerais ça... Un coup de feu est si vite partis, hein ? Vous imaginez un peu le boucan... D'ailleurs, moi aussi je veux entrer dans cette tour, même si ce n'est pas pour les mêmes raisons. J'avoue volontiers que mon but n'est pas tout aussi avouable que le vôtre... Mais pour l'instant, nous partageons les mêmes intérêts, non ?

Ces adultes... tous les mêmes dans le fond. Dès qu'on leur met on joujou qui fait panpan entre les mains, ça les démange.
Personnellement, mes cigares me suffisent largement.
Je me redirige vers le bureau de la réception, m'excuse poliment auprès de la réceptionniste et m'empare du micro.

- Mesdames, mesdemoiselles, messieurs ! Ceci n'est pas un exercice, je répète. Ceci n'est pas un exercice ! Un incendie s'est déclaré dans l'immeuble. Evacuez immédiatement le bâtiment en suivant le plan d'évacuation et les indications murales. Mais avant tout, restez calme je vous prie !

Ce faisant je frappe, sans violence excensive, le bouton de l'alarme incendie et allume un cigare, normal, que je laisse discrètement tomber le long de mon pantalon jusque dans la corbeille à papiers de manière à cacher ça des caméras de sécurité qui pullulent.

- Je crois que la réunion de votre patron vient d'être annulée messieurs. Mais si j'étais vous, j'éviterais de sortir avec les autres et monterait plutôt le prévenir du danger qu'il risque....
_Incendie ? Quel incendie ? Eh, toi, essaie pas de nous embobiner, hein !
- Quoi ? Vous ne sentez pas cette odeur ? Pourtant...

Les papiers de la corbeille se sont littéralement enflammés, mettant le feu à la corbeille en plastique tandis que les flammes commencent à s'attaquer au bureau en bois rare...
Dommage d'ailleurs. Il était vraiment pas si mal...
Si ça se trouve, je vais mettre le feu à tout l'immeuble...
Quoique, non. Le système anti-incendies se met en marche, nous recouvrant d'eau, tandis qu'une porte dissimulée dans le mur s'ouvre: l'escalier d'urgence.

- Il est absolument interdit d'utiliser un ascenseur en cas d'incendie, monsieur Interpol... Par contre, l'escalier de secours, lui, est obligatoire... Vous venez ?

Plutôt risqué tout ça... Aucune idée de si ça va ou non marcher... Mais c'est probablement le plus intéressant dans toute cette histoire.
Ce flux d'adrénaline qui se libère de lui-même, modifie ma perception du temps, augmente ma vitesse de réflexion, accélère mon rythme cardiaque, améliore mes réflexes...
Un instant qui mérite d'être pleinement vécu...

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Surpris, Mardok rangea son arme et s'engagea dans les escalier suivi de près par le jeune homme qui avait allumé cette sois disant alarme incendie.

-Arrêtez de m'appeller "monsieur Interpol". Mon nom est Horton. Mardok Horton.

Puis il se retourna vers cet homme. Il ne paraissait pas bien agé, un adolescent tout au plus. Mais il semblait bien plus intelligent que la moyenne. Il faudra s'en méfier.

-Qu'êtes-vous venu faire ici et quelles sont vos raisons de voir cet homme ?

Il repris sa montée et arriva bientôt en haut de la tour. Il s'avança doucement vers une porte et l'ouvrit. A l'intérieur se trouvait trois agent de sécrurité mais aucune trace de Spiro. Mardok se saisi doucement de son arme mais la laissa hors de vue des grorilles.

Mardok Horton ? Herr Interpol ça sonne mieux je dirais.Personnellement, je ne suis pas venu voir mister Spiro... A vrai dire, si je pouvais même éviter de le rencontrer, je ne m'en plaindrais pas. Non... Disons que je suis ici pour jouer les déménageurs. Ou plutôt, si on regarde la taille du "colis"... on peut me considérer comme un facteur.

Spiro avait probablement décidé de rejoindre l'hélicoptère. La tour est presque libre, et ce que je cherche n'est pas dans les "laboratoires" mais plutôt dans le bureau de Spiro...
Un téléphone "P.o.C." comme disent les américains... "Proof of Concept".
De la pub, un relatif intérêt technologique, et aucune valeur sur le marché. Sauf pour un collectionneur, comme mon client.
Le téléphone se trouvait probablement dans une espèce de vitrine, exposé afin de montrer aux invités la puissance de la société.

Agent William Halle, National Security Agency ! Un commando de terrorristes lourdement armés sont actuellement dans le bâtiment. Ils ont piratés le système de sécurité et provoqué un incendie ! Tout porte à croire que, malgré les apparences, monsieur Spiro n'est pas dans l'hélicoptère mais retenu prisonnier dans son bureau. Il court actuellement un grave danger ! Veuillez nous guider sur place et nous laisser gérer la situation. Nous vous remercions de votre coopération.

J'en profite pour récupérer l'arme d'un des gorilles et leur engage le pas, faisant signe à Interpol-sensei de me suivre.
De l'audace, toujours de l'audace, encore de l'audace...
Une quantité phénoménales d'informations presque complètement invraisemblables mais prononcées sur un ton professionnel et impassible par quelqu'un sûr de lui en deviennent réalistes.
Simple méthode de "Social Engineering" comme disent les british...
Je crois que je m'écla... Ma respiration se bloque, comme si j'avais reçu un coup de poings. Je tombe à terre, plié en deux. Une crise... J'ai mal... Respire par saccades. Mes mains tremblent... Trop stressé, peur... me calmer... J'y arrive pas... Comment... Lui dire... Trop faible.

-Vicodin. Poche.

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Mardok fût légèrement pris de panique lorqu'il vit son "acolyte" tomber au sol. Il s'agenouilla à côté de celui-ci et au moment où il s'en approcha, "Halle" prononça deux mots. Juste deux mots. Mais ces mots là était comment dire... faciles à comprendre. Mardok fouilla touts les poches du jeune homme et en en sorti enfin le médicament qu'il administra rapidement. La maladie dont était victime cet homme lui était totalement inconnue de même que celui qui avait ce virus mais il ne pouvait laisser un homme "claquer entre ses mains". Il se surpris même à espérer que l'antidote fonctionne au plus vite.

Un léger frisson... les sensations s'estompent légèrement... la douleur disparaît. Vicodin... Un opiacé.
C'est une maladie génétique, donc aucune chance qu'elle disparaisse.
Vous voyez ces gens qui ne sentent pas la douleur ? Eh bien moi j'ai gagné le jackpot: j'ai toujours une légère souffrance, et parfois des crises.
Le traitement pour la douleur, c'est de l'aspirine, six fois par jours. Les crises, elles, on n'a jamais su les prévoir. Résultat, on m'a donné un opiacé. Faut voir ça comme une course: avaler un comprimé avant de m'évanouir. Vaut mieux y arriver parce qu'il pourrait paraît-il y avoir des risques de coma, rien que ça...
Je me sens mieux... Assez léger même. Effet secondaire, je souris légèrement, me relève.

-Merci beaucoup. Bon, on y va ?

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-Vas-y, je te suis.

Mardok trouvait bien étrange la maladie dont souffrait cet individu mais il était habitué à cela. En effet, un de ses frère fait des crises d'épilepsie et franchement, Mardok ne fait pas le fier quand cela arrive. Il se releva et emboîta le pas au jeune homme, la boite de Vicodin toujours en main car on ne sait jamais, une crise peut arriver encore une fois.

Par contre, tu peux me rendre le Vicodin, Interpol-Sir, dis-je avec mon so british accent.C'est pas vraiment un médicament. Fait juste disparaître la douleur... et voir des éléphants roses si on force un peu la dose.

L'arme de poing ? Pour la déco. Rien que pour la déco. Je sais qu'il y a un cran de sûreté, et une gâchette. Bon, ok. Pour ouvrir une porte récalcitrante, à la limite.
D'ailleurs, le bureau il est là. Un type en sort; Spiro. Il aurait pas pu se dépêcher un peu celui-là ? J'avais pas envie de lui tomber dessus, c'est sûr. Mais surtout pas juste devant son bureau !
Surtout que lui, il sait probablement à quoi ressemble une carte de la N.S.A... Alors dans ce cas on va prendre...
Je regarde ce que j'ai disponible dans les poches intérieures de ma veste.
Bett Rav, MI5... non, trop connu. Luc Seytre, DGSE. Parfait. Je sors le passeport et la carte que je met dans une autre poche intérieure, à part, prêts à être saisis en cas de nécessité.

Monsieur Spiro ! Désolé de vous importuner à un moment pareil, mais vos gardes du corps semblaient pressés de sortir et nous avons donc dûs nous passer de leur collaboration.
Monsieur travaille pour Interpol et je suis de la DGSE. Nous collaborons sur ce dossier. Il va vous poser quelques questions pendant que je jetterais un coup d'œil à votre bureau. Merci.

Je lui montre la crosse de l'arme, négligeamment, comme par accident et entre dans son bureau, le plus naturellement du monde avant de verrouiller la porte derrière moi.
La vitrine que je cherche est juste derrière le fauteuil de Spiro, à l'autre bout de la pièce.

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HJ : je vais plutôt parler à la 1ere personne maintenant

J'entrai le premier dans le bureau et m'assis sur un des fauteuils à disposition. Je tenais enfin ce Spiro et n'allais pas le lâcher de si tôt. Je me mit donc à l'aise et fit renoncer toute tentative d'évasion à Spiro en lui collant mon 9 mm sur la poitrine. Pendant que mister DGSE s'avançait vers l'autre bout de la pièce, je commençait à poser mes questions.

-Monsieur Spiro, tout d'abord, sachez que vos hommes ne pourrons en aucun cas vous venir en aide. Ceci dit, passons aux choses sérieuses...dis-je en faisant mon sourire le plus cruel possible.Bon, pour commencer, vous allez m'expliquer en détails toutes vos inventions et leurs buts. Ensuite, vous me remettrez les clés de votre coffre et j'y jetterais un coup d'oeil.

Spiro semblait aller de plus en plus mal, il suait à grosse gouttes et devenait tout pâle alors que moi, je m'amusait comme jamais.

La crosse du 9mm... Smith & Wesson que c'est écrit. Sympa. M'enfin, même un vieux Browning ça aurait suffit pour ce que je vais faire.
J'attrape l'arme par son canon et la lève légèrement en l'air.
La sirène de l'alarme anti-incendie retentit toujours. On n'entendra pas l'alarme anti-vol dans tout ce bruit... Pas plus que l'explosion du verre. J'abats la crosse sur la vitrine qui tombe en éclats et récupère le prototype "PoC" dans les débris pour ensuite le fourrer dans ma poche.

Je vais aux toilettes. Occupe-toi de lui.

Je sors du bureau et me dirige vers le toit dont la porte a été grande ouverte par le système anti-incendie afin de permettre l'évacuation du personnel. Je laisse tomber un des cigares allumés derrière la porte et me dirige vers l'hélico qui, rotors brassant l'air, est prêt à décoller. Je monte à côté du pilote, lui montre ma carte de la N.S.A., et referme la portière derrière-moi.

Monsieur Spiro était en bas quand l'incendie s'est déclaré. Il a été évacué en voiture. Par contre, il faut qu'on s'en aille: ça chauffe ici.

Comme pour confirmer mes dires, le pétard explose en provoquant des flammes et un nuage de fumée qui apeurent le pilote. L'hélicoptère décolle en direction de l'aéroport. Je serais bientôt de retour en Irlande.

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*Les toilettes... mon oeil ouais...*

Après avoir vu ce jeune homme prendre je ne sais quoi dans une vitrine je me dis que Spiro avait bien plus d'explication que je ne pensais à me fournir.

-Qu'est-ce qui se trouvait dans cette vitrine ? Vite !

Spiro me répondit que c'était un téléphone. Juste un téléphone mais que j'étais trop abruti pour comprendre. Dans un geste brusque, je tirais une balle dans le pied de Spiro. Celui-ci cri de douleur et tombe au sol. Pendant qu'il essaie de stopper le sang qui s'écoule de son pied droit, moi je branche mon mini-appareil photo sur son ordinateur et fait des recherche sur le jeune homme. Ah ! J'ai trouvé... C'est en réalité un certain Charles Félicien Lupin. Lupin ? Comme Arsène Lupin ? Je sais pas... Faudras que je lui demande...

-Raaa... Cette alrme incendie commence à m'énerver. Comment est-ce qu'on l'éteint ?demandais-je à Spiro.

-Dans mon ordinateur, le fichier Sécurité.

Je commençait à fouiller dans tous ces dossier quand enfin je trouvait ce que je cherchais. Donc... Alarme... Alarme incendie... STOP. Puis je me levais et me dirigeai vers la porte. Spiro allait attendre un autre jour. Pour le moment, je vais chercher ce Lupin. Je redescendit dans le hall où la sécurité venait déja de revenir. Je leur fit signe de monter et sorti du bâtiment. Direction le QG d'Interpol, puis l'Irlande.

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