Petite visite matinale

Salomé n'avait pas une folle envie d'aller en cours aujourd'hui. cela faisait à peine une semain qu'elle était à St Bartelby et elle avait déjà prit en grippe la moitié de ses professeurs. Ils étaient soit incompétents, soit idiots (ce qui allait souvent ensemble), ou alors complètements injuste. Comment le prof de maths pouvait lui mettre un 2 alors qu'elle avait trouver une remarquable équation (grace des heures de travail acharné) qui lui permettait de trouver à coups un mauvais résultat ?! C'est à ni rien comprendre ... Elle avait pourtant essayer de protester, mais elle avait seulement réussi à se faire renvoyer de cours.
Elle s'était trainé mollement jusqu'aux bâtiments avant de faire demi tour. La demoiselle venait de retrouver au fond de la poche de sa veste un prospectus pour le musée de la ville. Elle ne l'avait pas encore visiter et à cette heure il ne devait pas y avoir encore trop de touristes. L'occasion était bien trop belle. Elle sauta pardessus le mur d'enceinte de l'école (juste pour le sport) et marcha d'un pas joyeux vers le centre ville ou se trouvait le musée.

Lorsqu'elle arriva devant la grande porte du musée, elle fut déçue de voir qu'ill était fermé, l'heure d'ouverture était bien plus tard. Elle s'assit sur les marches et lorsque le gardien ouvrit la porte simplement pour aller chercher le courrier, elle le suplia de la laisser entrer, mais elle refusa. Dès qu'il eut le dos tourné, elle s'introduit dans le musée.
Elle voulait simplement visiter l'enfroit au calme (et sans payer), elle ne voyait pas en quoi c'était illégal. le gardien du croire qu'elle était partie car il ne la chercha pas.
Elle appréciait particulièrement les musées pour leur valeur historique. Elle avait l'impression de revivre les plus grandes époques de l'histoire. Mais elle trouvait pourtant cela pas assez féerique, cela manquait un peu de merveilleux ...



Salomé s'assis sur un banc face à une vitrine, son carnet de croquis sur les genoux. Elle comptait croquer tout les objets beaux qu'elle trouvait. Ils étaient nombreux !

*Cette "statuette " rendrait vraiment bien dans la chambre*

C'était une oeuvre colossale datant de l'Egypte antique. Elle finit son gribouillage et se retint de chiffoner la feuille. Elle se leva ensuite pour explorer d'autres salles.
Elle se promenait dans les couloirs deserts, traversant en quelques pas des siècles entiers. On n'entendait que le bruit de ses chaussures italiennes en cuir fin ("trouvées" la veille) sur le parquet. En passant dans une pièce qui exposait de stableaux XVIII elle se surprit à rêver à de grands cambriolages. La jeune fille aimait tellement ces oeuvres d'art qu'elle aurait aimé en voler quelques unes, pour les avoir pour elle. c'était un gachis incroyable de les montrer à des incultes qui venait par cars entiers avec leur appareils photos et leurs chemises à fleurs. Elle ne put s'empêcher de s'exclamer à voix haute.

"Ils me dégoutent !"

Elle dressa soudain l'oreille, il lui semblait entendre du bruit ... elle n'était pas seule ?

Elynn passa devant l’école, quel jour était on aujourd’hui ? Lundi ? Jeudi ? La fillette n’en avait aucune idée. A quoi bon connaître ce genre de futilités ? En tout cas c’était un jour de cours, sinon il n’y aurait pas de mouvement derrière les fenêtres de l'école. L’enfant détourna les yeux se félicitant sans aucune raison de sa propre logique.
Eh oui comme personne ne la flattait il fallait bien qu’elle le fasse elle-même.

* Les grands génies sont tous des incompris *

Sûrement .. La seule différence avec Elynn c’est qu’elle n’avait absolument rien de « génial » en elle.
La fillette reprit sa route, passant devant la cour de St Bartelby, quand elle aperçu une jeune fille sauter par-dessus le mur qui encerclait l’édifice.
La petite fille ne lui accorda qu’un bref regard, juste une élève comme une autre voulant fuir ses tortionnaires professeurs, ou alors elle était partit pour cueillir des fraises ..

Ayant une soudaine envie de fraises Elie suivit le balancement régulier des cheveux blond, sans vraiment chercher a se faire discrète. Elle avançait en sautillants, pariant n’importe quoi sur ses probabilité de sauter au dessus d’une flaque d’eau, d’atteindre un points donné avant de se faire doubler par une voiture. Elle enchaînait ces jeux débiles pour passer le temps jusqu’à ce qu’elle faillit foncer dans un poteau .. Non pas que cela la découragea mais en faite la blondinette s’était arrêté et parlait avec un vieux monsieur.
Elynn fit la mou, elle ne risquerait pas de trouver des fraises dans le musée mais elle y pénétra quand même a la suite de la jeune fille, on sais jamais …

Une fois dans le bâtiments Elynn perdit de vue la blondinette pour admirer toutes les œuvres réunit en ce même endroit.
Elle était certes déjà allé au musée mais elle n’en gardait malheureusement pas beaucoup de souvenirs. Juste quelques vague tableaux qui l’avait marqué. La plupart étaient des peinture psychédélique que la fillette devait bien être la seule à aimer, hormis peut être sont grand frère .. Les autres n’avaient rien de particuliers ni de franchement beaux. Mais les goûts cela ne se discute pas.

Elynn continua de tourner sur elle-même posant son regard partout essayant de mémoriser ce qu’elle voyait pour tout oublier quelques minutes après. Enfin elle eut bientôt le mal de mer et elle jugea plus judicieux de recommencer à marcher droit.
Ce qu’elle fit. Elle passa assez rapidement des les salles suivantes, et bientôt elle retrouva la blondinette assise sur un banc a griffonner dans un carnet. Elynn la regarda se lever puis repartir pour finalement s’arrêter dans la salle suivante. Une salle vide, avec que des tableaux pas vraiment originaux selon la fillette. Mais la jeune fille semblait les aimer.

Cette dernière leva les yeux et dit tout haut ce que visiblement elle pensait de ses tableaux. Et s’était le contraire de ce que pensait Elynn.
Celle-ci arqua un sourcil, surprise puis se plaça derrière la jeune fille un peu en retrait, les yeux fixés sur le tableau qui visiblement dégoûtait la blondinette. La fillette ne comprit pas comment ce sentiment avait pu s’insinuer dans l’esprit de la jeune fille devant cette œuvre et donc afin de satisfaire sa curiosité elle demanda :

- Ah ? Je ne vois pas ce qu’il a de dégoûtant, moi, ce tableau ..